Grosjean veut un podium si la E21 en est capable
"Sepang est probablement mon circuit préféré"
Romain Grosjean nous explique son plan d’attaque pour la Malaisie et pourquoi Sepang est un de ses circuits préférés en Formule 1.
Vous aimez beaucoup Sepang. Pourquoi ?
C’est probablement mon circuit préféré de toute la saison. J’y ai couru pour la première fois en 2008 en GP2 Asie et j’ai vraiment adoré ce circuit. Il est beau et large, avec des courbes fluides et rapides, ainsi que des sinuosités qui le rendent très agréable à piloter. Le dernier virage est très compliqué, mais tout est un plaisir en course ici. Bon, peut-être mis à part la chaleur et l’humidité. Mais en fin de compte, c’est juste une difficulté supplémentaire pour les pilotes ! Je suis vraiment pressé d’y être.
Parlez-nous de votre course à Melbourne. Elle ne s’est pas passée comme vous le souhaitiez…
Oui, c’est dommage parce que tout se présentait bien après les qualifications le matin. Mais en course, quelque chose n’allait pas sur ma voiture. J’en ai discuté avec mes ingénieurs pour trouver l’origine du problème et j’espère que nous serons plus performants à l’avenir. La voiture était tellement bien par moments au cours du week-end, mais à d’autres moments, elle ne réagissait pas comme je le voulais. Cela a signifié que la course a été longue et très difficile pour moi. Nous savons que l’Albert Park peut être un circuit compliqué à comprendre et la météo ne nous a, sans doute, pas aidés. C’était très frustrant et je suis déçu pour l’équipe, comme pour moi, parce que je voulais démarrer la saison avec un gros résultat. Mais je vais parler avec les ingénieurs et travailler sur la meilleure façon de progresser pour la course à venir. Nous allons faire le maximum, comme toujours. Si la voiture est capable d’obtenir un podium, alors je veux y monter.
Après une course frustrante, appuyez-vous simplement sur le bouton reset pour la course suivante ?
A peu près. Evidemment, vous voulez vous servir de tout ce que vous avez appris, mais vous abordez toujours une course avec l’envie de faire du mieux possible et vous ne laissez pas un résultat moins bon qu’espéré se mettre en travers de votre route. Je vais profiter d’un très court répit entre l’Australie et la Malaisie pour recharger mes batteries et arriver à Sepang frais et prêt à donner le meilleur de moi-même sur la piste.
La bonne nouvelle c’est que la voiture parait très performante. Cela vous donne-t-il confiance avant la Malaisie ?
Clairement, la voiture de Kimi a très bien marché en Australie et le fait que la mienne était bonne par moments nous situe l’objectif à atteindre pour le réglage et c’est un guide des possibilités de la voiture. Je veux marquer 25 points sur un Grand Prix pour l’équipe. Je travaille très étroitement avec mes ingénieurs pour comprendre exactement ce qu’il faut faire pour que la E21 donne le meilleur d’elle-même avec moi. Savoir que nous sommes très proches d’amener la voiture à ce point, est, sans aucun doute, prometteur.
Sepang est-il difficile sous la pluie ?
L’an dernier, il l’était, c’est sûr. Mais nous avons bien progressé dans nos performances sous la pluie, ce que nous avons montré dans des conditions difficiles en Australie. Cela veut dire que j’ai confiance dans nos capacités à produire une belle prestation quelles que soient les conditions climatiques.
Les courses enchainées ajoutent une fatigue supplémentaire, surtout avant de se diriger vers un climat comme celui de la Malaisie. Comment allez-vous récupérer et vous préparer pour la prochaine course ?
Un certain nombre de choses aident dans ces circonstances. D’abord, il est important de continuer votre régime d’entrainement, quelle que soit votre envie de dormir. Ensuite, il faut juste adapter votre corps au décalage horaire et au climat, sur ce dernier point en particulier en Malaisie où la chaleur et l’humidité en font l’une des courses les plus difficiles de l’année au niveau physique.