Grosjean se dirige vers la Hongrie avec un esprit positif
"Je sais que je dois améliorer mes premiers tours"
La Hongrie était le lieu de la première pole position de Romain Grosjean en GP2 Series. Et après le week-end d’Hockenheim à oublier, le Français espère de meilleures choses à Budapest.
Quelle sera la clé d’un bon résultat en Hongrie, ce week-end ?
C’est une histoire bien connue ; nous avons besoin de réaliser une bonne performance en qualifications. Nous avons quelques améliorations prévues qui sont de bonnes nouvelles, et je suis sûr que nous allons faire mieux que la dernière fois. En matière de conditions climatiques ce devrait être chaud et ensoleillé, ce qui, nous l’espérons, conviendra mieux à notre voiture que le froid que nous avons eu récemment, et certainement mieux que dans le froid et l’humidité ! Le Hungaroring est un circuit qui j’aime bien et où j’ai eu de bonnes expériences dans le passé. J’espère que mon passé sur cette piste va m’aider à avoir un bon week-end. Avoir toutes les séances sur le sec, afin que nous puissions travailler correctement du début à la fin, sera également très utile !
Qu’est-ce qui a mal tourné pour vous à Hockenheim ?
C’était un week-end difficile, surtout en qualifications et en course. Nous n’avons pas été en mesure d’obtenir le rythme en qualifications et nous essayons toujours de comprendre pourquoi c’était comme cela. Ma voiture était très difficile à piloter quand c’était humide, et c’était toujours plus difficile quand il pleuvait et quand je voulais faire un tour rapide. En plus de cela, j’ai eu une pénalité de cinq places sur la grille à cause du changement de boîte de vitesses. Puis en course, le premier tour était un peu en désordre et j’ai été heurté par une autre voiture. Peut-être que c’était de la malchance mais de toute façon, je sais que je dois améliorer mes premiers tours. Je travaille sur ce point car c’est un peu dommage quand vous avez une bonne voiture et que votre course est finie au bout de quelques minutes. En Allemagne, mon aileron avant avait besoin d’être changé et la crevaison d’un pneu a endommagé le font-plat. Il était alors très difficile de terminer la course et de maintenir un bon rythme. Il y a des courses où rien ne va bien et c’était l’une de celles-là. Espérons que la chance tourne et que tout aille beaucoup mieux à Budapest.
Aviez-vous déjà piloté en course avec un pneu avant crevé ?
Non, ce fut la première fois, donc je peux l’ajouter à mon expérience. C’est difficile de savoir à quelle vitesse aller et vous ne pouvez pas voir la quantité de dommages que cela fait à la carrosserie. Ce n’est pas une expérience agréable. C’est beaucoup mieux avec une voiture en bonne santé !
Vous deviez attaquer au cas où il y aurait eu des possibilités de points - cela doit forger votre caractère ?
C’était très difficile. La voiture n’était pas bien performante, mais c’est normal avec les dégâts que nous avions. J’espère que je n’aurai pas cette situation à nouveau. Elle était déséquilibrée, imprévisible et inefficace. Tout ce que vous ne voulez pas d’une voiture !
Quelle est votre expérience passée au Hungaroring ?
J’ai réalisé ma première pole position en GP2 Series en 2008. L’année dernière, j’ai gagné et j’ai terminé troisième, ce qui était un très bon week-end. Je me dirige vers la Hongrie avec un esprit positif.
Comment vous sentez-vous après avoir complété la moitié de la saison ?
Ça n’a pas été facile jusqu’à présent. Nous avons eu de très bons résultats et certaines courses très mauvaises. La dernière [en Allemagne] était peut-être l’une des pires - alors nous travaillons, analysons et essayons de comprendre, pour ne plus faire ces fautes à nouveau. Rester hors des ennuis et se qualifier mieux, c’est la clé. Et c’est à partir de cela que nous pouvons aller de l’avant.
Qu’avez-vous prévu pour la pause d’août, après le Grand Prix de Hongrie ?
Je vais avoir ma lune de miel, donc ça va être un bon mois pour moi. J’espère que je pourrai partir en vacances avec le beau cadeau d’une place sur le podium.