Grosjean est un "ancien" qui (re)débute

On promettait un grand avenir en F1 à Romain Grosjean lorsque Renault lui demanda de remplacer Nelson Piquet en 2009. Le Français disputa les sept derniers Grands Prix de la saison, mais il ne savait pas à l’époque que cette expérience en F1 allait être aussi brève...

Après avoir remporté le titre, l’année passée en GP2, l’équipe Lotus (ex-Renault) s’est dit que ce serait une bonne idée d’offrir une seconde chance à ce pilote. Romain Grosjean est donc aujourd’hui l’équipier de Kimi Raikkonen pour cette saison 2012.

"Je me sens très bien à l’approche de ce début de saison," raconte Grosjean. "Je suis fier d’avoir été choisi par Lotus. Nous avons tous de grosses attentes pour cette saison. J’ai observé la conception de la voiture, du début jusqu’à la fin, et nous sommes aujourd’hui tous très impatients de la voir en piste. Après les quatre premières journées d’essais, nous aurons une bonne idée de la façon dont cette saison se déroulera pour nous."

Comment a-t-il fait pour convaincre Lotus de lui confier ce volant ? "Tout a commencé l’année passée en GP2. L’objectif qui m’avait été assigné était de faire revenir DAMS au sommet afin de démontrer que je pouvais être le leader d’une équipe. Tout le monde souhaitait bien sûr que je remporte le titre, mais il y a de nombreuses choses qui entrent en ligne de compte pour devenir champion."

"Ensuite on m’a donné l’occasion de participer à deux séances d’essais libres le vendredi matin et c’est là qu’on m’a vraiment évalué pour voir si j’avais la pointe de vitesse nécessaire et si je donnais de bonnes informations. C’était les choses principales que je devais faire et je sais que j’ai tout fait de mon mieux et ensuite il me suffisait d’attendre. J’ai donc attendu tout en scrutant les visages des membres de l’équipe afin de deviner quelle allait être leur décision. C’est comme ça en F1 et il faut s’y habituer," poursuit Grosjean.

Romain Grosjean est un "ancien", mais il a tout d’un débutant. "Je ne connais pas le circuit de Melbourne, ni ceux de Shanghai, de Montréal, d’Inde, de Corée et bien sûr celui d’Austin puisque nous allons tous le découvrir cette année. Durant la première partie de la saison, je connais tous les circuits sauf ceux de Melbourne et de Shanghai. En revanche, je connais ceux de Bahreïn et de Sepang. Nous verrons bien comment cela se passera," ajoute le Français.