Grosjean : c’est la faute à pas de chance pour Bianchi

Le terrible accident de Jules Bianchi dimanche passé au Japon fait encore beaucoup parler dans le paddock. On se demande notamment quelles seraient les solutions à mettre en place pour que cela n’arrive plus

La solution la plus logique serait de ne plus faire intervenir un tracteur sur le circuit pendant la course ou du moins ne plus le faire sous certaines conditions (pluie, huile sur la piste, etc) et sans avoir pris la précaution de neutraliser l’épreuve au préalable avec une voiture de sécurité…

Mais certains pensent à d’autres options, comme l’arrivée de cockpits fermés sur les monoplaces de F1, comme c’est le cas sur les avions de chasse.

Que pense Romain Grosjean de ça ? “Il y a du pour et du contre. En tant que pilote de F1, je préfère le cockpit ouvert. Les sensations sont celles qu’on aime. Sur certains points, le cockpit fermé serait plus sûr que sur d’autres, mais depuis le karting on a la tête à l’air et on aime ça. Sur un accident comme on a vu dimanche, je ne suis pas sûr que cela aurait changé grand-chose vu l’impact et la force,” confie le pilote français à BFMTV.

Que fallait-il faire alors pour que cela n’arrive pas ? “Avoir plus de chance et que la voiture tourne dans les graviers. Je ne sais pas, je ne veux pas rentrer dans ce débat. Ce que je peux dire, c’est qu’il aurait fallu que le destin fasse en sorte que la voiture tape deux mètres à droite. Mais ça, on ne peut pas le contrôler...”

Un tracteur sur le circuit pour enlever une voiture, n’est-ce pas une méthode d’un autre siècle ? “Non, car à l’époque on laissait les voitures sur le côté. Les choses avancent et on peut toujours faire mieux en tant qu’homme, que pilote, que société,… Combien de fois des tracteurs étaient là ? Il y en avait un samedi matin en essais libres 3, un vendredi après-midi en essais libres 2 et là, c’est juste malheureux,” ajoute Romain Grosjean.