Grosjean : Un sentiment désagréable
Il n’y avait pas assez de place pour autant de voitures
Quatrième sur la grille de départ, Romain Grosjean n’aura même pas franchi le premier virage du Grand Prix de Monaco. Pris en sandwich entre Fernando Alonso et Michael Schumacher, le pilote Lotus a terminé en tête à queue avant même d’arriver à Sainte-Dévote. Roue arrière gauche cassée, le Français devait malheureusement mettre pied à terre.
Romain, c’est une fin décevante à un week-end prometteur. Parlez-nous de ce qui s’est passé...
Nous avons eu du mal à bien partir et semblerait que Lewis (Hamilton), qui était juste devant, n’a pas eu le meilleur départ qui soit. Fernando (Alonso) s’est mis à côté de lui et j’étais alors à l’extérieur des deux voitures. Et malheureusement, Michael (Schumacher) était lui aussi à l’extérieur et il n’y avait tout simplement pas assez de place. L’instant suivant, je me suis retrouvé face à l’ensemble du trafic après une centaine de mètres. Ce n’était vraiment pas un sentiment agréable.
Qu’est-ce qui passe dans votre tête quand vous vous retrouvez justement face à tous les autres qui arrivent en sens inverse ?
La première chose, c’est que vous espérez que tout le monde a vu ce qui s’est passé et pourra gérer pour vous éviter. Ces gars-là sont les meilleurs pilotes du monde mais malheureusement, dans une situation comme celle là – en particulier sur une piste étroite comme Monaco – il est très difficile de ne pas se retrouver avec plus de voitures impliquées.
Quels points positifs pouvez-vous retirer de ce week-end ?
Les séances libres se sont très bien déroulées, sans erreurs. Et la Lotus E20 a été compétitive sur un circuit très différent. Ce qui est positif. Notre rythme ce week-end a été très encourageant car il y a toujours des points d’interrogation quand vous arrivez sur ce circuit. C’est tellement unique que vous ne pouvez jamais dire à quel point la voiture sera performante. Je pense donc que c’est un bon signe pour le reste de la saison.