Grosjean : Que mon Grand Prix soit bon ou mauvais, peu importe, j’ai trois enfants

La paternité peut-elle changer le pilotage ?

Par Alexandre C.

25 février 2018 - 11:30
Grosjean : Que mon Grand Prix soit (...)

Romain Grosjean a vécu une intersaison plus heureuse que ses camarades. Le 31 décembre, Marion a donné naissance à Camille, le troisième enfant du couple Grosjean. Le pilote Haas a-t-il eu pour autant l’occasion de pleinement recharger ses batteries, alors que les essais de Barcelone s’apprêtent à commencer ?

« Ce ne furent pas de vraies vacances à proprement parler, mais nous avons passé de très bons moments à la maison. Nous sommes chanceux, nous vivons dans un beau pays comme la Suisse. Je peux aller à la montagne, je peux faire du ski et m’entraîner. Donc je n’ai pas vraiment eu de temps libre, mais j’ai passé de très bons moments chez moi, ce qui est aussi bien, si ce n’est préférable. »

La paternité peut-elle avoir une influence sur le pilotage ou l’organisation d’un pilote ? Du haut de ses trois enfants, Romain Grosjean est bien placé pour en parler...

« Les enfants vous aident à remettre les choses en perspective. Que vous ayez un bon ou mauvais week-end, peu importe, puisque vous pensez seulement à vos enfants. Et lorsque vous rentrez à la maison, vous êtes toujours un superhéros. »

Romain Grosjean est un pilote professionnel aux nombreuses obligations. Comment fait-il pour équilibrer vie privée et engagement en F1 ?

« Un nouveau bébé est toujours comme un nouveau défi pour le foyer. Nous avons trouvé un bon équilibre et j’ai tout le temps nécessaire pour me préparer afin d’être prêt pour la nouvelle saison. »

En guise de préparation physique, l’ancien pilote Lotus a participé à La Transjurassienne, une course de ski-cross, dans le Jura, pour la deuxième année d’affilée.

« C’était une rude expérience » décrit-il. « C’est vraiment un bel événement, beaucoup de monde y participe, autour de 4000. C’était un peu trop pour un pilote de F1. Je suis parti trop vite. C’était bien pendant les deux premières heures et demie, et ensuite durant la dernière heure, c’est devenu beaucoup plus délicat pour moi. Je n’ai pas tout bien fait du point de la vue de la nutrition. C’est bien sûr une donnée que nous n’avons pas à prendre en compte en F1 parce que la course ne dure qu’une heure et demie ou deux heures, et nous ne pouvons pas manger dans la voiture de toute façon. C’était intéressant. Mon niveau de forme physique est plus élevé que jamais et j’ai hâte de commencer la prochaine saison – et de la commencer sur une meilleure note ! »

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