Grosjean : Les départs ne seront pas plus complexes qu’avant
Romain minimise l’impact des changements
A partir du Grand Prix de Belgique, les pilotes de Formule 1 ne pourront plus compter que sur eux-mêmes et sur les indications données par leur volant pour prendre le meilleur départ possible.
Toutes les procédures permettant de trouver le meilleur point d’accroche de l’embrayage ne seront plus autorisées une fois la voiture en route vers la grille de départ. Et toutes les communications radio permettant aux ingénieurs d’optimiser les départs de leur pilotes seront aussi interdites.
De quoi rendre les départs plus confus et imprévisibles ? Romain Grosjean ne le pense pas.
"Il y a une procédure en Formule 1 que vous devez suivre et que vous connaissez de toute façon par cœur. La seule chose que l’on pourra faire, c’est utiliser le dernier réglage mémorisé pour l’embrayage. Les ingénieurs élargiront certainement la marge de fonctionnement de l’embrayage et nous continuerons à suivre les mêmes procédures," dit-il.
"De toute façon, les pilotes prenaient déjà le départ de façon manuelle : nous suivons des procédures établies alors je ne pense pas que cela va changer énormément de choses si nous n’avons pas à notre disposition le tout dernier réglage optimum pour l’embrayage et le couple à appliquer au départ."
Le Français doute que les ingénieurs puissent simplifier les choses pour que les pilotes ne s’emmêlent pas les pinceaux.
"Nous ne pouvons pas simplifier sinon nous casserions tout. Si nous prenons un départ comme nous le faisions en GP2 par exemple, je pense mon embrayage et ma boîte de vitesses resteraient sur la grille de départ."
Le fait d’avoir moins de communications radio à partir de la Belgique et probablement moins encore en 2016 est bien accueilli par le pilote Lotus.
"Je pense que maintenant, tout le monde sait à quoi s’attendre avec ces voitures. Cela fait un an et demi que nous les pilotons et nous savons à peu près ce qu’il se passe à bord. Il y a toujours quelques messages radio liés à la sécurité que nous ne devons pas supprimer comme lorsque les freins deviennent trop chauds et qu’il y a un risque. Supprimer les messages radio ne changera pas notre vie et je ne pense pas que cela changera beaucoup le spectacle."
Les équipes étudient aussi la façon de donner la consommation d’essence des F1 au plus juste au pilote directement sur les volants à partir de 2016. Les pilotes ne seraient alors plus avertis par radio sur la gestion de l’essence pour arriver au bout du Grand Prix sur les circuits où les V6 consomment le plus.