Grosjean : La F1 est un monde sans pitié
"Maintenant, j’ai tiré les leçons de tout ça"
Romain Grosjean a admis que sa première saison complète en Formule 1 a été difficile, faite de hauts et de bas. Actuellement non confirmé pour 2013, le Français pense avoir toutefois bien appris et espère pouvoir appliquer cela l’an prochain, toujours chez Lotus.
"Il est encore un peu tôt pour un vrai bilan. Néanmoins, cela a été une première très bonne année d’apprentissage, avec des hauts et des bas. Avec des très bons résultats qui sont arrivés plus tôt que je ne pensais. Et des incidents qui ont été dus à l’engouement et au fait de se retrouver souvent dans les premières lignes," confie-t-il au journal suisse Le Matin.
"Maintenant, j’ai tiré les leçons de tout ça. On a beaucoup travaillé là-dessus. La fin de saison a été plus compliquée en termes de résultats, mais positive au niveau de la maîtrise et de l’apprentissage," ajoute-t-il.
Grosjean ne s’attendait pas à devoir ingurgiter tant de connaissances. "Plus que ce que je pensais. Déjà, le monde de la F1 est plus compliqué que ce que j’imaginais. Quand on y rentre, il y a une montagne à gravir. Et une fois qu’on l’a attaquée, on se dit qu’elle est vraiment haute."
A la question de savoir si la F1 est un monde sans pitié, il répond : "Oui. Mais comme toujours dans le haut niveau. C’est aussi le cas dans la banque privée ou l’horlogerie. Avec les enjeux, il n’y a pas de place pour la pitié. Les places sont rares en F1, il n’y a donc pas de cadeau. On sait qu’en F1 on ne peut en aucun cas échapper à la pression. Maintenant, il en existe de différents types. Les pressions saines et les autres… Il faut les distinguer pour trouver un équilibre."
Qu’espère-t-il pour 2013 ? "Déjà, le volant. Puis, tirer le maximum d’enseignements de ce que j’ai pu faire de bien ou de moins bien. Enfin, réaliser la saison que je me sais capable de faire."