Grosjean : Je préfère être 4e et abandonner plutôt que finir 15e
De l’espoir pour Bahreïn
Romain Grosjean occupait la 5e place dimanche dernier à Melbourne, avant que l’arrêt au stand que l’on sait conduise à son abandon. Malgré tout, la VF-18 était particulièrement véloce, et le Français a conscience que la performance de sa voiture est plus qu’encourageante pour le prochain Grand Prix, à Bahreïn.
« Je préfère abandonner alors que je me bats pour la 4e ou la 5e place, plutôt que de finir chaque course à la 15e place » confie un Romain Grosjean combatif.
« C’est un sport d’équipe et je crois que mon équipe a toujours été là pour moi quand j’en avais besoin. On pousse tout à son maximum en F1, le pilotage, l’ingénierie, les arrêts aux stands. Les erreurs, ça peut arriver. Nous sommes une équipe et j’étais heureux d’être là pour mes gars, et je sais qu’ils sont heureux d’être là pour moi quand j’ai besoin d’eux. »
Haas a confirmé les espoirs entrevus à Barcelone en termes de performance pure, à la grande joie de l’ancien pilote Lotus.
« C’était formidable, c’était impressionnant, et cela nous remplit d’espoir pour le futur. Bien sûr, il nous faut voir comment la voiture se comporte sur différents circuits, mais je pense que c’est un départ très positif. Nous avons vraiment hâte d’être à Bahreïn. »
« Le ressenti dans la voiture était bon. Nous avons une très bonne base de travail et nous savons déjà où améliorer la voiture. Nous y travaillons. C’est excitant de voir que nous nous concentrons pour trouver plus de performance sur la voiture, plutôt que de simplement survivre à l’arrière de la grille. Nous sommes en bonne position. »
« Le temps dira si nous pouvons être aussi performants à Bahreïn, mais je l’espère, parce que c’est beaucoup plus amusant de se battre à l’avant qu’à l’arrière. »
« Un bon résultat nous aidera à oublier Melbourne. Allons à Bahreïn, faisons notre boulot, comme en Australie, et voyons où nous finissons. J’espère que nous aurons une autre bonne surprise. »
Romain Grosjean connaît un certain succès à Bahreïn : en six courses, il n’y a pour le moment manqué qu’une seule fois les points et a même signé deux podiums avec Lotus (en 2012 et 2013).
« J’adore conduire à Bahreïn. J’ai toujours eu un bon ressenti là-bas et c’est une piste vraiment excitante pour la course et pour les dépassements. J’espère que ça continuera cette année. »
« C’est l’une de ces pistes où il y a de nombreuses opportunités pour dépasser. Bien sûr il y a le premier virage, mais aussi les virages 3, 11 et 15. C’est probablement l’un des meilleurs circuits du calendrier. »
« C’est certainement plus facile de trouver les zones de freinage à Bahreïn qu’à Monaco ou Singapour, grâce aux nombreuses zones de dégagement. Vous savez que si vous manquez votre freinage, vous tirerez simplement tout droit. Sur certains circuits urbains, vous seriez allé droit dans un mur. C’est plus facile de s’y habituer et de trouver la limite. »
A Bahreïn, il faut également gérer l’arrivée de la nuit et les chutes de température affectant les Pirelli.
« C’est le gros défi de Bahreïn » explique le Français, « comme à Abu Dhabi. C’est quelque chose qu’il faut vraiment travailler en EL2. Il faut s’assurer que la voiture fonctionne bien avec des températures chaudes comme froides. »