Grosjean : Eviter un maximum de conneries

C’est la priorité

Par Franck Drui

28 février 2016 - 11:47
Grosjean : Eviter un maximum de (...)

Après avoir découvert la Haas VF-16 à Barcelone cette semaine, Romain Grosjean s’attend peut-être à une meilleure saison que prévu pour sa nouvelle équipe, qui entame en 2016 un nouveau chapitre en Formule 1.

L’équipe américaine Haas a bien préparé sa machine. Mais qu’en sera-t-il de la gestion des courses ? Le Français admet que cela reste une inconnue.

"La priorité, c’est d’éviter un maximum de conneries. On va avoir des problèmes, on le sait, mais on peut aussi avoir de très bonnes surprises. Il faut être prêt à tout, c’est une nouvelle équipe, qui a fait les choses très intelligemment et avec beaucoup de réflexion et de temps, puisque l’idée de venir en F1 est née en 2010," explique Grosjean au journal L’Équipe.

"Ils ne sont pas coûte que coûte à la recherche de sponsors pour financer l’équipe, ils ne font pas appel à des pilotes payants, tout cela montre bien qu’on est là pour un moment, que l’équipe est stable. Avec toutes les pièces qu’on a achetées à Ferrari, on a déjà des éléments dont on est sûrs. Après, il y a des choses qu’il faut qu’on travaille. En 2014, j’avais eu du mal à gérer ma frustration mais c’était la première fois que je vivais une telle situation, avec des problèmes qu’on n’arrivait pas à résoudre. Ce n’était pas simple. Là, je vais avoir trente ans, ça aide. Et en 2015, ça ne s’est pas trop mal passé en piste alors qu’il y avait de gros soucis en coulisses."

Même si Haas n’est arrivé en Formule 1 qu’il y a quelques mois, Grosjean affirme que "c’est similaire à ce que je connaissais avant, excepté le fait qu’on n’a pas le soutien d’une usine derrière, avec des ingénieurs qui bossent de l’extérieur, en complément. Cela oblige les ingénieurs qui sont ici à travailler encore plus."

"On a un patron, Gene, qui n’a pas peur de dire les choses. Et c’est ce que j’aime chez les Américains. Il n’hésite pas à affirmer : ’On veut que Romain mène l’équipe, on lui met la pression, on compte sur lui.’ Il ne craint pas d’annoncer qu’il est là pour longtemps, qu’on fait des erreurs, qu’il a envie de gagner à moyen terme parce que partout où il a été, c’est ce qu’il a fait."

"C’est quelque chose qui me plaît et je trouve que cela apporte une certaine sérénité aux ingénieurs. Ils savent qu’on a un patron qui est là, qui a les moyens, qui est super intéressé par tout mais qui, en même temps, ne met pas son nez là où il ne devrait pas, à donner son avis sur tout. On sent que les ingénieurs peuvent travailler librement."

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