Grosjean : De meilleures bases après l’Australie

Romain Grosjean a essayé de tirer le positif du premier week-end de Grand Prix de l’année, en Australie. Lotus n’était clairement pas prête pour Melbourne mais les hommes d’Enstone et leurs pilotes ont dû faire avec les moyens du bord.

"Chaque fois que nous avons résolu un problème, que ce soit du côté des réglages, du moteur ou autre, nous avons fait un gros pas en avant. Cela a aussi été le cas dans les autres équipes. Alors nous en voulons plus, nous voulons continuer à faire de gros progrès comme en Australie. Nous ne cherchons pas le dixième mais bien plus, en parallèle de la fiabilité. Ce sera notre priorité à Sepang," explique le Français.

La course qui s’est déroulée dimanche dernier a été très importante.

"Malgré notre abandon, nous avons plus appris lors de ces 44 tours que lors de l’ensemble de nos essais hivernaux. Et la conclusion c’est qu’il y a beaucoup de travail, même si ce qui a déjà été fait est clairement allé dans la bonne direction. Avec Pastor Maldonado, nous avons souffert du même problème avec le MGU-K. Il n’y a donc pas de mystères et nous travaillons avec Renault pour le résoudre."

L’occasion pour Grosjean de rappeler que les mécaniciens ont travaillé comme des fous à Melbourne.

"Ils ont eu bien besoin de repos après Melbourne. Ils ont travaillé de longues heures et, malgré ça, ils ont signé certains des arrêts au stand les plus rapides de la course. Ils ont été excellents et il n’y a donc aucune raison que nous ne dominions pas notre voiture bientôt pour en exploiter son énorme potentiel."

Grosjean a-t-il un meilleur avis sur ce potentiel justement ?

"Nous sommes plutôt satisfaits du châssis, son équilibre, son aérodynamique et son comportement avec diverses charges d’essence. La souplesse du moteur et son efficacité à peu consommer sont prometteurs aussi. Il y a du travail à faire avec Renault sur les ERS. Nous en savons plus sur les réglages, la direction à donner aux développements. Le freinage électronique reste à améliorer."

"Il y a les pneus aussi, qui sont beaucoup plus durs, nous ne savons pas encore bien les exploiter. Leurs caractéristiques en termes de comportement ont bien changé. Bref, nous avons beaucoup de domaines à explorer encore mais nous avons de meilleures bases maintenant," conclut le Français.