Giovinazzi pense qu’un problème mécanique a causé son crash
Pense ou espère ?
Antonio Giovinazzi disputait une séance d’essais libres très importante pour lui comme pour Haas ce vendredi matin. Tout d’abord, l’écurie américaine est plutôt en position de faiblesse en ce week-end hongrois et doit maximiser son temps en piste pour rattraper son retard. Ensuite, depuis que Sauber a resigné avec Ferrari, l’Italien, protégé de la Scuderia, est devenu un candidat encore plus crédible à un baquet en 2018.
Malheureusement pour le vice-champion du GP2, rien ne s’est passé vraiment comme prévu. Il a violemment tapé au début des EL1, perdant le contrôle de sa monoplace au virage 11. Les mécaniciens ont passé encore une bonne partie des EL2 à réparer la voiture, si bien que Kevin Magnussen n’a eu qu’une quarantaine de minutes pour se faire la main.
Antonio Giovinazzi tente donc de se défendre et il n’écarte pour le moment pas la thèse d’un problème mécanique.
« Nous ne savons toujours pas, pour être honnête. J’ai fait quelques tours et les temps étaient vraiment bons, et ensuite j’ai juste perdu la voiture en raison d’un survirage agressif à l’entrée du virage, donc je pense que nous avons eu un problème. »
« Nous vérifions les données et j’espère que nous pourrons bientôt expliquer l’accident. »
« J’ai perdu 50 minutes de piste, et je n’ai déjà pas passé assez de temps dans la voiture cette année, donc je suis déçu, et aussi déçu pour Kevin. »
Antonio Giovinazzi s’était crashé à deux reprises lors du week-end avec Sauber, quand il remplaçait Pascal Wehrlein. Voilà qui n’arrange pas sa réputation dans les paddocks, comme il l’admet lui-même.
« Bien sûr, un crash n’aide pas, mais c’est seulement ma deuxième session en EL1. Nous avons toujours encore cinq EL1 à disputer, et ce qui est important, c’est de revenir et de faire un bon travail, sans avoir de problème, et nous verrons ce qui arrivera à Monza. »
La poursuite de l’alliance entre Sauber et Ferrari lui donne quoi qu’il en soit de l’optimisme.
« Bien sûr, je suis vraiment heureux qu’une autre équipe adopte le moteur Ferrari, mais je pense que Ferrari décidera pour mon avenir. Je suis simplement concentré sur mon travail, avec les EL1, et Ferrari décidera pour l’an prochain. Pour chaque pilote, se tenir éloigné des courses pendant une année est assez rude, donc deux années… je pense que ce serait vraiment, vraiment rude. »