Gastaldi : Ça fait trop longtemps que nous ne sommes pas venus au Mexique
Théâtre de la première victoire de Benetton à l’époque
À l’instar de ses pilotes et probablement de tout le monde dans le paddock, le directeur adjoint de Lotus, Federico Gastaldi, est impatient de fouler à nouveau le sol du Mexique pour ce qui sera ce week-end son premier Grand Prix depuis 23 ans.
Quelles sont vos attentes concernant le Grand Prix du Mexique ?
J’espère assister à un évènement fantastique ! J’ai pu voir le travail en coulisses et je connais la passion et l’enthousiasme suscités par la Formule 1 au Mexique. C’est un pays formidable et une ville superbe peuplés de gens chaleureux et accueillants. Ça fait trop longtemps que nous nous tenons à l’écart du Mexique, et ce sera fantastique d’être de retour.
Quel est le passif de votre équipe à Mexico ?
À l’époque, nous nous appelions Benetton et avions décroché notre première victoire en F1 au Mexique avec Gerhard Berger en 1986. C’était également son premier succès et, curieusement, il a aussi signé la dernière victoire pour lui et Benetton 11 ans après, en Allemagne cette fois !
Qu’avez-vous pensé du Grand Prix d’Austin ?
Je suis toujours en train de sécher mes chaussettes ! L’amorce de week-end a été incroyable, et elle a donné lieu à une course fabuleuse. Je n’avais jamais vu autant de pluie que samedi. Que tout ait pu se dérouler aussi bien que possible en dépit de conditions très rudes est une preuve du professionnalisme de tout le personnel du circuit d’Austin. Pour notre équipe, c’était bien de voir Pastor inscrire des points pour la troisième course consécutive, mais il est malheureux que Romain ait vu sa course interrompue par le trop-plein d’enthousiasme d’un autre pilote.
En tant qu’ancien promoteur de Grand Prix, qu’avez-vous pensé dans des circonstances aussi extrêmes que le week-end dernier à Austin ?
L’ouragan Patricia a fait pleuvoir abondamment tout comme il a soufflé fort. On ne peut pas changer le temps mais une telle météo n’est évidemment pas souhaitable. Je pense que la course elle-même était fantastique, une bonne récompense pour les fans qui sont venus en dépit du temps. C’est un week-end dont nous nous souviendrons longtemps.
Aimeriez-vous prendre part à plus de courses en Amérique ?
Il y a un équilibre entre le nombre de courses que nous voulons disputer au cours d’une saison et tous les endroits fantastiques que nous aimerions visiter de par le monde. À titre personnel, j’adorerais un retour de la F1 en Argentine, et je sais que nous y rencontrerions un accueil formidable.
Quelques détails sur le processus de sélection de Jolyon Palmer pour 2016 ?
Jolyon est un pilote talentueux doublé d’un jeune homme très équilibré, mesuré, intelligent et concentré à la fois sur la piste et hors de la voiture. Il a fait tout ce que nous lui avons demandé lors de ses séances d’essais en 2015 et nous avons vu qu’il avait de l’avenir en F1. L’an prochain sera sa première saison mais nous sommes confiants : il sera performant en piste et complètera bien Pastor.