GP d’Autriche 2014 : quelques obstacles pour Red Bull
Mais probablement rien d’infranchissable
Mardi, Bernie Ecclestone et Red Bull ont annoncé qu’ils avaient trouvé un accord pour faire revenir la F1 en Autriche sur le circuit A1-Ring (il s’appelle aujourd’hui Red Bull Ring) dès l’année prochaine. Cet accord serait valable pour une durée de sept ans.
Mais Red Bull a précisé dans ce communiqué que l’organisation de cette course est soumise à “l’accord des autorités compétentes.”
L’une des autorisations à recevoir est de pouvoir organiser un évènement sportif qui devrait attirer plus de 40.000 spectateurs sur deux journées consécutives.
“La question de la limite de spectateurs n’a pas encore été clarifiée,” admet Dietrich Mateschitz, le patron de Red Bull et donc du circuit autrichien.
Il faudra aussi trouver un accord sur les nuisances sonores. “Réunir toutes les conditions nécessaires à l’organisation d’une course de F1 ne sera pas facile,” déclare le médiateur local Karl Arbesser dans les colonnes de Speed Week. “Je ne sais pas si Red Bull recevra sa licence pour 2014.”
Red Bull devra aussi agrandir l’emplacement réservé aux médias, car il est actuellement trop petit pour accueillir une course de F1.
Et pour finir, il y a aussi les riverains qu’il faudra convertir. “Les riverains auront leur mot à dire et ils pourraient ralentir le processus en émettant certaines objections. “
Tout cela, c’est sans compter l’argent que cela coûtera à Red Bull. “Avec l’argent de la vente des billets, je peux couvrir les frais de l’organisation de la course, mais pas ceux de la licence, mais Red Bull a remporté les deux championnats au cours de ces trois dernières années et cela a joué en notre faveur pour l’organisation de cette course,” ajoute Dietrich Mateschitz qui ne manque pas de ressources financières.