Fillon : le dossier du GP de France avance
Mais rien n’est encore signé
François Fillon s’est exprimé comme prévu sur le retour du Grand Prix de France. Il n’a pas annoncé au Castellet en fin d’après-midi son retour comme certain mais qu’il était en bonne voie.
"Le projet ne pouvait se concrétiser que grâce à un équilibre financier vertueux. Ca passe par des financements émanant des collectivités locales, l’Etat jouant un rôle de caution sans participer directement. Symboliquement, il ne serait pas acceptable de subventionner un Grand Prix de F1, comme c’était le cas dans le passé sur le circuit de Magny-Cours," a déclaré Fillon à la presse, précisant que le contrat proposé par Ecclestone était "raisonnable mais encore trop cher de 2 millions d’euros", sans en préciser le montant total.
"Il n’est pas possible d’organiser un Grand Prix chaque année. Nous avons opté pour le principe de l’alternance. Cela signifiera un Grand Prix organisé une année sur deux," confirme le Premier Ministre. "Ecclestone est d’accord, reste à voir avec quel circuit nous alternerons. Ce ne sera pas forcément la Belgique mais le plus tôt nous conclurons un accord avec lui, le mieux ce sera."
Le cap est maintenu pour 2013 mais 2014 pourrait aussi être une possibilité si les discussions prennent du retard.
"Nous sommes extrêmement proches d’aboutir. Les collectivités locales se sont engagées formellement, de ce côté c’est signé," rassure toutefois M. Fillon, qui fait fi aussi d’un éventuel changement de majorité présidentielle, pouvant mettre en danger le projet. "Je ne vois pas un gouvernement quel qu’il soit renoncer à une manifestation qui ne lui coûte rien."