Ferrari veut continuer à y croire
Mais a du pain sur la planche
Après un Grand Prix d’Espagne désastreux, la Scuderia Ferrari a su profiter des caractéristiques du circuit de Monaco, plus favorables à sa monoplace, pour reprendre des couleurs grâce à la solide deuxième place de Fernando Alonso en Principauté.
Mais l’équipe italienne va devoir faire plus si elle veut pouvoir disputer les titres mondiaux à Red Bull et Vettel. Après six courses, elle accuse 129 points de retard au classement constructeurs, tandis qu’Alonso compte 74 points de retard sur Vettel.
« L’écart est important, c’est évident, mais les choses peuvent tourner rapidement. Ce n’est pas facile, bien sûr, mais si nous parvenons à faire des bons résultats sur les prochaines courses il pourrait leur arriver quelque chose », a expliqué Stefano Domenicali. « Il ne fait aucun doute qu’ils sont forts. Notre objectif est de continuer à y croire, d’essayer de rester au contact. La principale chose que nous pouvons faire c’est signer des bons résultats et apporter de bonnes évolutions sur la voiture. »
Alonso, lui, se montrait un peu moins optimiste que son patron, reconnaissant qu’en l’état actuel des choses il lui serait très difficile de revenir sur Vettel.
« Il nous faudrait gagner trois courses et que lui ne marque pas. Je pense que c’est plus ou moins le calcul que je peux faire maintenant », a-t-il déclaré dimanche après-midi. « A l’heure actuelle, je pense que ce n’est pas possible. Si vous êtes à une seconde en qualification et que vous devez choisir des stratégies décalées, compter sur le départ ou une course inhabituelle, c’est difficile. »
« Pour l’instant, nous allons continuer à améliorer la voiture, course après course, pour tirer le maximum de chaque weekend. La victoire est peut-être optimiste pour nous, alors nous devons être réalistes et nous battre pour le podium au Canada et à Valencia. Ensuite, nous verrons ce qui se passe au championnat parce que l’écart est trop grand », a-t-il terminé.