Ferrari toujours en colère

Des complaintes jugées légitimes

Par Franck Drui

28 juin 2010 - 15:04
Ferrari toujours en colère

Vingt-quatre heures après le Grand Prix d’Europe, Ferrari est toujours autant en colère. Pour le manifester elle a relevé les réactions de quelques uns de ses fans sur son site internet, en les mettant clairement en avant.

Après le déroulement de la course, jugé scandaleux par la Scuderia hier, Ferrari a attaqué à nouveau. Elle cite un fan qui écrit que les "voleurs de chez McLaren sont de retour avec leurs tactiques de bas niveau."

Un autre fan écrit : "La FIA à Valence a montré qu’elle ne maitrisait pas totalement les évènements dont elle a l’organisation" avant qu’un autre ajoute : "c’est la dernière trouvaille de Jean Todt ? Ceux qui donnent des ordres et ceux qui manipulent sont toujours les mêmes."

On peut aussi lire les habituelles critiques de la FIA que l’on peut souvent lire dans les forums sur Internet. "Fédération de clowns ! Qu’est-ce qu’une pénalité de cinq secondes ? Rien du tout, c’est la mafia anglaise habituelle."

Comme le rappelle Byron Young, un célèbre journaliste anglais, du temps de Max Mosley il y aurait déjà eu des sanctions pour véhiculer de telles accusations sur la FIA de manipuler les courses. "Est-ce que la FIA va agir ou Todt va-t-il laisser passer son premier grand test en F1 de sa présidence ?"

Contrairement aux attaques publiées sur le site de son employeur, Domenicali cherche à calmer, un peu, le jeu. "Il faut rester prudent et éviter d’adopter une attitude contre-productive. Il ne faut pas se plaindre juste pour le plaisir de le faire, cela ne sert à rien. Nous devons aussi rester calmes dans de tels moments, mais nous ne pouvons pas prétendre qu’il ne s’est rien passé. La rationalité doit prévaloir sur les émotions, qui sont encore très fortes au lendemain de cette course."

Selon lui, il faut repenser les sanctions pour qu’elles s’adaptent à la situation du moment, en cas de retard de prise de décisions comme hier. "Il faut évaluer la sanction en gardant à l’esprit le temps de la décision et la façon dont la course se déroule. C’est important car après la course, il est apparu clairement que ne pas suivre les règles était plus avantageux. Il faut travailler là-dessus, ça a marché cette fois, ça doit être différent s’il y a une prochaine fois."

Concernant un éventuel favoritisme de Lewis Hamilton, suggéré par les fans de Ferrari, Stefano Domenicali ajoute : "je veux croire que ce n’est pas le cas."

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