Ferrari prête à refuser le nouveau système de qualifications
Il n’est pas viable en l’état
Décrié depuis qu’il a été annoncé, le nouveau format de qualifications doit encore être peaufiné et définitivement validé, pas avant le retour en Europe en mai, et ce pour raisons techniques. Sergio Marchionne, président de Ferrari, s’est positionné en leader de cette fronde en demandant à ce que le nouveau format soit revu avant son introduction.
"Il faut de nouvelles discussions sur ce format de qualifications" a-t-il reconnu, "nous devons être prudents afin de ne pas tout perturber. Je ne suis pas sûr que Ferrari puisse accepter les idées de Bernie. Nous devons comprendre précisément cette nouveauté et je ne pense pas que toutes les équipes puissent accepter".
Marchionne a avoué sa satisfaction après les premiers essais privés de Barcelone, puisque Ferrari s’est montrée à son avantage, mais craint de voir le vrai niveau de Mercedes qu’il pense ne pas encore avoir découvert.
"Les résultats des premiers essais de Barcelone sont encourageants, notre voiture est compétitive et nos pilotes sont en confiance, mais il y a encore beaucoup de travail pour développer la voiture avant Melbourne" poursuit l’Italien.
"J’espère voir Ferrari en première ligne du premier Grand Prix mais nous devons attendre, je ne fais pas confiance aux temps des Mercedes. Le calme règne dans cette équipe, et quand ils sont calmes nous devons nous inquiéter. Notre voiture est compétitive et c’est le plus important, nous verrons par la suite si nous pouvons gagner ou non".
Interrogé quant au retour en Formule 1 d’Alfa Romeo, dont il est question depuis quelques mois dans les discussions de paddock, Marchionne n’en cache pas son envie mais reste réaliste : "Ce serait génial mais nous devons d’abord stabiliser la marque commercialement, Ferrari pourrait vouloir aider au niveau des moteurs comme on l’a fait pour Toro Rosso".