Ferrari passe à l’offensive contre les nouvelles équipes
Attention les coups pleuvent !
Ferrari a lancé il y a quelques semaines sur son site officiel une petite rubrique critique à l’égard du monde de la Formule 1. Après quelques publications plutôt gentillettes, la dernière en date risque de faire couler beaucoup d’encre. Ferrari se paie le scalp des deux nouvelles équipes qui n’ont pas encore fait tourner leur F1, Campos et USF1, ainsi que de Stefan GP.
"En ce qui concerne la douzième équipe, Campos Meta, son actionnariat a été changé, avec une injection soudaine d’argent de la part d’un chevalier magnifique, bien habitué à ces accords de sauvetages de dernière minute. Mais les bénéficiaires de cette générosité devront peut-être agir en tant que serviteurs loyaux. Toutefois il est difficile d’imaginer la voiture conçue par Dallara présente à Barcelone et normalement c’est à Sakhir que l’on devrait revoir le nom de Senna en Formule 1" écrit Ferrari.
La suite, bien plus dure c’est pour la treizième équipe, USF1. "USF1 a choisi de se cacher à Charlotte en Caroline du Nord, à la consternation de certains comme Jose Maria Lopez, qui pensait enfin devenir pilote en Formule 1, avec le soutien de la Présidente Kirchner d’après les rumeurs. Et maintenant il doit tout recommencer. De manière surprenante USF1 a l’impudeur de continuer à assurer que tout se poursuit comme si de rien n’était..."
Troisième équipe à "manger sévère" (désolé on ne voit pas d’autre expression à ce niveau), le projet Stefan GP. "Nous avons ensuite les vautours serbes. Au début, ils se sont lancés dans une bataille légale avec la FIA, puis ils ont racheté les restes de Toyota sur son lit de mort. Ils ont ensuite engagé un peu de personnel, certains au passé teinté de scandales (NDLR : référence claire à Mike Coughlan, et l’affaire d’espionnage Ferrari-McLaren de 2007). Ils sont maintenant dans l’attente, prêts à sauter sur l’occasion de la première des deux équipes ci-dessus qui renoncera, avec certainement un joli chevalier en armure dorée comme pour Campos."
Le dernier passage ne manque pas d’égratigner la FIA sous l’époque Mosley. "Voilà où nous a mené la guerre menée par le Président Mosley. A défendre sa cause pour la venue de nouvelles équipes en F1... le résultat est le suivant : deux équipes vont réussir à être présentes, une troisième poussée par on ne sait qui, et une quatrième que l’on ferait mieux de chercher dans les dossiers des personnes disparues. Dans le même temps on a perdu deux constructeurs, BMW et Toyota alors que du côté de Renault, il ne reste vraiment plus grand chose à part le nom. Est-ce que tout cela en valait la peine ?"