Ferrari a aussi besoin de mieux utiliser ses Pirelli
C’est l’avsi d’Hamashima
La F2012 a de nombreux problèmes qui seront corrigés au fur et à mesure de l’avancée de la saison, notamment avec l’arrivée de grosses évolutions pour l’Espagne mais Hirohide Hamashima, l’ex-ingénieur Bridgestone recruté par Ferrari pour s’occuper exclusivement des pneus, admet qu’il y a aussi du pain sur la planche pour mieux exploiter les Pirelli.
"Si nous sommes honnêtes, nous pouvons dire qu’on a encore du mal avec la performance des pneus," a-t-il expliqué à la presse à Shanghai. "La voiture a du potentiel mais nous n’arrivons pas à trouver le point d’équilibre pour le moment avec les Pirelli. Cet hiver nous avions parfois réussi à le trouver, parfois il y avait de grosses différences. Nous devons donc trouver cet équilibre tout en améliorant techniquement notre F2012. Le bon point c’est que nous savons maintenant chauffer nos pneus dès le premier tour, contrairement à l’an passé. Ce point-là est définitivement résolu."
Ferrari a un problème complètement opposé à celui de Mercedes concernant l’exploitation de ses pneus. "Oui, notre voiture est plus forte en courses qu’en qualifications. Mais attendons car seulement deux courses ont été disputées. Il n’y a encore aucune certitude. Tout ce qu’on sait, c’est qu’on préfère la pluie pour le moment," poursuit Hamashima en référence à la victoire en Malaisie.