Esteban Gutierrez a hâte de se rendre au Brésil

Il espère retrouver un meilleur niveau

Par Emmanuel Touzot

8 novembre 2016 - 17:15
Esteban Gutierrez a hâte de se (...)

Après ces deux courses où le public s’est déplacé en masse, la Formule 1 va au Brésil. Qu’avez-vous retenu de ces deux week-ends de course et que pensez-vous que ça en dise sur la santé et la popularité de votre sport en Amérique du Nord ?

C’est super de voir deux événements avec autant de monde. Je pense que tout le monde a passé de bons moments et apprécié les courses. Malheureusement, nous n’y avons pas signé de bons résultats. Malgré cela, les deux ont été positifs car cela avait un sens particulier pour l’équipe d’aller aux Etats-Unis et pour moi d’aller au Mexique.

Malgré un bon rythme au Japon, les deux dernières courses ont été très compliquées pour Haas. Qu’est-ce qui fait que vous passez d’un week-end aussi bon qu’à Suzuka à des courses compliquées comme Austin et Mexico ?

Les températures et les tracés des pistes. Suzuka compte de nombreux virages rapides qui ont bien convenu à notre voiture. Austin comporte ce genre de virages mais également des plus lents, et c’est pareil au Mexique où on a en plus souffert des températures et de la difficulté à faire fonctionner les pneus. Nous avons des difficultés dans les virages lents et nous espérons retrouver notre niveau d’avant Austin pour les deux dernières courses.

Pouvez-vous tirer des enseignements de ces courses difficiles ou vaut-il mieux tourner la page et regarder devant ?

Il y a toujours des choses qui peuvent être apprises même dans les pires week-ends. Il faut se concentrer sur ce qui peut être amélioré et je pense que nous avons bien travaillé en ce sens en vue du Brésil.

Lorsque la F1 se rend au Brésil, l’héritage d’Ayrton Senna est omniprésent. De toutes ses courses, en avez-vous une qui sort du lot ?

Je me rappelle de ses courses au Japon lorsqu’il luttait contre Prost. Ils se sont accrochés deux fois mais le résultat n’a pas été le même : Prost a remporté le championnat une fois, et l’autre fois c’était Senna.

Interlagos a été re-surfacé avant l’édition 2014 du Grand Prix. La piste avait-elle beaucoup changé entre 2014 et 2015 ? Qu’attendez-vous cette année ?

Interlagos est une piste sensationnelle, il n’y a pas vraiment de point négatif. C’est un circuit court mais en même temps, il a des virages variés. On peut utiliser les vibreurs à certains endroits, c’est intéressant.

C’est également un des rares circuits anti-horaires du calendrier, cela représente-t-il une différence, ou un tour est-il un tour, quel que soit l’endroit ?

Peu importe l’endroit, le sens de la piste n’affecte pas ce qu’on ressent. Ce n’est pas le même côté des pneus qui s’use mais ça ne fait pas réellement de différence.

Interlagos semble être une piste très physique sur laquelle la chaleur joue un rôle important sur les performances des voitures et des pilotes. Comment l’abordez vous ?

C’est surtout physique pour la nuque. La force change de sens et la ligne droite n’en est pas franchement une, la course y représente un bel entraînement physique.

L’an dernier, les trois hommes sur le podium avaient opté pour une stratégie à trois arrêts. Qu’est-ce qui fait qu’elle peut mieux fonctionner que la classique stratégie à deux arrêts ?

Cela dépend du type de gommes, mais l’agressivité est le facteur clé. C’est une piste difficile mais ce que nous apprendrons le vendredi et le samedi matin sera décisif.

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