Essais de Silverstone : Mercedes pousse, Ferrari s’interroge

L’équipe Mercedes a été exclue de la prochaine séance d’essais privés de trois jours (du 17 au 19 juillet) sur le circuit de Silverstone pour avoir effectué des essais très discrets avec Pirelli au lendemain du Grand Prix d’Espagne. Mais l’équipe allemande espère néanmoins rouler la semaine prochaine...

On parlait en effet d’ajouter une quatrième journée à cette séance et comme la sanction de la FIA ne prévoit que l’interdiction pour Mercedes de rouler pendant les trois journées initialement prévues, cela aurait rendu possible une journée de roulage pour l’équipe allemande.

La FIA a cependant tranché : 3 jours seulement, comme confirmé hier. Mais Mercedes aimerait tester les nouveaux pneus Pirelli avant le Grand Prix de Hongrie.

“Ce n’est pas possible de nous faire rouler en Hongrie avec des pneus que nous ne connaissons pas,” affirme Toto Wolff, le patron de la compétition chez Mercedes.

Lewis Hamilton est lui aussi désolé de ne pouvoir rouler la semaine prochaine. “Les gens n’imaginent pas à quel point c’est négatif pour nous de ne pas participer à cette séance. Nous ne devrions pas nous retrouver dans cette position, mais c’est comme ça.”

De son côté, Niki Lauda estime que Mercedes doit accepter cette sanction et faire de son mieux en Hongrie. “Nous allons faire de notre mieux pour avoir en Hongrie une voiture adaptée à ces nouveaux pneus, même sans participer à la séance d’essais privés.”

Quant à la Scuderia Ferrari, elle est plongée dans une grande confusion. Tout d’abord, la FIA avait laissé entendre que les pilotes titulaires pouvaient participer à cette séance d’essais qui était initialement destinée aux jeunes pilotes, mais à la condition que ces pilotes titulaires ne testent que les nouveaux pneus et non de nouvelles pièces.

Toutefois, hier, nous vous disions que la Scuderia Ferrari se réjouissait que la FIA avait finalement autorisé l’évaluation de nouvelles pièces, mais elle a (re)clarifié les choses hier après-midi en confirmant que les pilotes titulaires ne pourront tester que les nouveaux pneus. Des observateurs de la FIA seront positionnés dans chaque stand pour vérifier que tout se déroule selon ses instructions.

Alonso avait tout d’abord refusé de jouer le rôle de pilote d’essai pour Pirelli avant de revenir sur sa décision lorsqu’il a appris que les équipes pourront tester de nouvelles pièces. Mais étant donné que cela ne se passera finalement pas comme ça, que va faire le champion espagnol ?

“Nous ne le savons pas encore, car cela dépend du programme qui sera autorisé là-bas,” affirme Stefano Domenicali, le patron de la Scuderia.

Si les pilotes peuvent au moins toucher aux réglages, comme cela fut suggéré ce week-end en Allemagne, il est probable qu’Alonso soit mandaté sur place.