Ericsson ravi du nouvel état d’esprit qui règne chez Sauber
L’écurie ne vise plus la survie
Sauber a marqué des points plus tôt que prévu cette saison, grâce à la remarquable 9e place de Marcus Ericsson.
L’écurie suisse sera-t-elle en mesure de confirmer cette performance en Chine ce week-end ? Tel est bien sûr l’espoir du Suédois… qui savoure ce moment après deux saisons passées dans l’oubli de la dernière ligne.
« C’était une course formidable à Bahreïn, c’était formidable d’être de retour dans les points, c’est une récompense aussi géniale pour l’équipe. Il s’est passé beaucoup de choses pendant l’hiver, nous avons traversé deux années très difficiles, où nous étions toujours la dernière équipe du peloton. Et cette année ressemble à un nouveau chapitre pour l’équipe, avec l’arrivée d’Alfa Romeo. Nous voir déjà dans les points est un formidable résultat d’équipe. Et de mon côté, j’étais aussi très content d’être de retour dans les points, cela faisait longtemps. Donc oui, dans l’ensemble c’était très positif. »
« C’est très difficile d’être dans les points quand vous êtes dans la pire voiture. Parfois je réalisais des courses parfaites, mais je finissais 14e. C’est frustrant. »
Sauber avait donc la « pire voiture » sur la grille l’an dernier. Qu’en est-il de cette nouvelle mouture ?
« Nous avons une base de travail très solide. Nous sommes dans le milieu du peloton, mais probablement dans la partie inférieure de ce peloton pour le moment. Mais comme l’a montré Toro Rosso la semaine dernière, vous pouvez grandement progresser dans ce groupe en peu de temps. Nous avons heureusement beaucoup de choses prévues pour cette saison. »
Les nouvelles ressources financières apportées par Alfa commencent à se faire sentir au sein de la structure suisse, poursuit Marcus Ericsson.
« Beaucoup de changements ont eu lieu pendant l’hiver, beaucoup de personnes sont arrivées dans l’équipe. Nous avons des ressources totalement différentes, c’est un grand changement et vous pouvez le sentir dans l’équipe. La motivation est très élevée, les gens ont de nouveau confiance dans l’avenir. »
« Ces dernières années l’équipe cherchait simplement à survivre, donc on ne poussait pas tellement pour la performance, mais pour survivre chaque semaine, à chaque course. Dans ce contexte, c’est très difficile d’obtenir des résultats alors qu’aujourd’hui, nous pouvons pousser, obtenir des résultats et progresser, c’est un état d’esprit totalement différent. »
Sauber a progressé sur le plan du châssis mais aussi sur le plan du moteur, grâce à un V6 Ferrari enfin contemporain.
« C’est un très gros progrès » confirme Marcus Ericsson, « pas seulement en termes de puissance, mais sur tous les plans : la souplesse de conduite, la gestion de l’énergie, et tout ce genre de choses. C’est un très gros pas en avant. C’est sympathique de ne plus avoir ce handicap, parce que c’était un très gros désavantage l’an dernier. »