Ericsson dans le rythme, Wehrlein en délicatesse avec les pneus
La configuration aéro de l’Allemand est à revoir
Sauber n’a pas marqué de points à Montréal, mais Marcus Ericsson et Pascal Wehrlein, qui partaient en 19e et 20e position, ont profité des incidents pour remonter dans la hiérarchie.
Le Suédois, sur une stratégie à un arrêt, a fini la course en 13e place et a réussi à placer la McLaren de Stoffel Vandoorne entre lui et son coéquipier.
« Dans l’ensemble, ce fut un week-end difficile, mais j’ai tiré le maximum de notre voiture durant la course. Nous avons fait un pas en avant dans la gestion des pneus au cours de la course. Mon rythme était similaire à nos concurrents directs pendant une bonne partie de la course. Maintenant, nous devons construire sur ce résultat jusqu’à Bakou. »
Pascal Wehrlein a quant à lui opté pour une stratégie à deux arrêts, qui s’est révélée au final moins payante. L’Allemand était parti des stands après son accident d’hier en Q1.
« Ce fut un week-end difficile… D’abord parce que je me suis crashé en qualifications, et ensuite parce que je n’ai pas pu rouler dans les temps de nos concurrents. Nous devons nous assurer de savoir pourquoi. »
Monisha Kaltenborn, la directrice de l’écurie, repart du Québec avec tout de même quelques minces satisfactions dans les bagages.
« Même si nous avions prévu que ce serait un week-end difficile, le résultat est toujours décevant. En dépit des conditions de pistes qui nous ont posé un défi, la performance de Marcus fut bonne, constante et appliquée. Pascal n’a pas pu pleinement bien gérer ses pneus, nous menons toujours des analyses pour comprendre pourquoi – nous nous penchons en particulier sur les changements aéro que nous avons faits avant la course, en raison de l’incident d’hier. »