Ericsson : J’en ai parfois trop fait en 2015
Lorsque sa Sauber était en difficulté
Marcus Ericsson a admis qu’il en avait parfois trop fait en 2015, notamment lorsque sa Sauber C34 ne suivait plus la concurrence en termes de développement.
Il faut ajouter à cela la pression de son coéquipier Felipe Nasr, qui a marqué beaucoup de points très tôt dans la saison et forcé le Suédois à rattraper son retard.
"Je venais de vivre une année difficile avec Caterham où j’étais le plus souvent en queue de peloton et même si je ne voulais pas l’admettre, c’était dur pour le moral," a concédé Ericsson à Autosport. "Lorsque vous passez toute une année derrière, c’est difficile et je pense que mon passage chez Sauber a été un grand changement et une étape importante de franchie."
"Au début de la saison, je voulais montrer ce dont j’étais capable lors de chacune de mes sorties en piste et je pense en avoir trop fait, car j’étais stressé. Si je n’étais pas devant mon coéquipier, je n’étais pas bien et j’en faisais encore plus lors de ma sortie suivante. C’était un effet boule de neige."
C’est à partir du Canada qu’Ericsson affirme avoir changé son approche et a inversé quelque peu la tendance face à Nasr.
"Nous nous sommes assis autour d’une table à Montréal et nous avons tenté d’analyser ce qui allait et ce qui n’allait pas. Nous avons convenu que mon approche psychologique n’était pas bonne, notamment en début de saison. Je me suis alors concentré davantage sur mon rythme en qualifications et en course. Je me suis alors soudainement senti plus calme."