Eric Boullier s’attend à un bon week-end
Après la mauvaise course en Chine
L’équipe Lotus Renault GP veut tirer un trait sur la dernière course en Chine, loin d’être à la hauteur des deux premières qui s’étaient achevées sur un podium pour Petrov et un autre pour Heidfeld.
"Le résultat de la Chine nous a réveillé, ce qui est bon parfois. Nous nous sommes réunis pour revoir ce qui s’est passé et comment gérer un week-end. Nous n’avions rien fait de fondamentalement différent mais cela avait mieux porté ses fruits sur d’autres tracés. Nous avons compris nos erreurs et nous ne les répèterons pas," commence Eric Boullier.
Pour la Turquie, la R31 pourra compter sur des évolutions au niveau de l’aileron avant et du fond plat. "Rien d’énorme mais c’est assez significatif," selon le Français. "Nous avions une bonne voiture lors des premières courses, c’était juste frustrant de ne pas avoir concrétisé avec des points en Chine. Je pense qu’on aura un autre bon week-end ici, on a travaillé sur la stratégie "pneus" et cela a été utile. C’est très important de bien comprendre l’usure des pneus. Ensuite la stratégie pendant la course, en temps réel, est aussi très importante."
Depuis la dernière course en Chine, Robert Kubica est sorti de l’hôpital et est maintenant au repos avant d’entamer sa rééducation. Boullier a-t-il plus de nouvelles ? "Non pas plus, j’ai passé une heure au téléphone avec lui, il est bien sûr très heureux d’être de retour chez lui, à une vie normale, même s’il doit travailler pour sa rééducation. Il travaille six ou sept heures par jour et on devrait en savoir plus d’ici la mi-juin sur ce à quoi s’attendre."
"Ses blessures ont été assez mauvaises. Les os et les muscles sont faciles à réparer si on peut dire mais pour les terminaisons nerveuses, c’est une autre histoire. Il faut rester prudent et prendre son temps, il faut que ce soit traité correctement."
Le patron de Lotus Renault GP confirme que tout dépendra pour l’avenir de Kubica en compétition du retour de la sensibilité totale de sa main droite. En attendant, le Polonais va-t-il bientôt venir en visite sur une course de F1 ? "Ça je ne le sais pas. Il viendra s’il se sent prêt à le faire."