Eric Boullier a confiance en Stoffel Vandoorne

Le Belge effectuera son premier essai en F1 la semaine prochaine

Par Camille Komaël

4 avril 2014 - 08:03
Eric Boullier a confiance en Stoffel

Nous savons déjà que Stoffel Vandoorne pourra piloter pour la première fois une Formule 1 la semaine prochaine : ce sera sur le circuit de Bahreïn, après le Grand Prix. Eric Boullier est certain que tout se passera bien pour le jeune espoir belge : "Je suis sûr qu’il fera très bien son travail".

Mais le directeur de course de McLaren ne veut pas mettre la pression sur Vandoorne et refuse de le comparer à Hamilton ou Rosberg : "Je dis toujours aux jeunes pilotes : n’essaie pas de courir avant de savoir marcher. Donc tout ce que je peux dire pour l’instant, c’est que Stoffel est doué naturellement et a les traits de personnalité requis, et s’il confirme, il n’y a pas de raison pour qu’il ne réussisse pas."

Mais avant de pouvoir s’installer au volant de la MP4-29, Stoffel Vandoorne effectuera ses débuts en GP2 ce week-end, toujours à Bahreïn, et c’est pour cela qu’il ne sera pas le pilote de réserve de l’équipe McLaren sur ce Grand Prix. Boullier explique le championnat GP2 est très important pour la carrière du Belge : "Nous voulons qu’il puisse se concentrer sur les deux courses de ce week-end sans être distrait par ses activités avec McLaren. Donc notre pilote de réserve ici sera Oliver Turvey".

Que Vandoorne se rassure, il aura la chance d’être le pilote de réserve sur d’autres week-ends de course cette saison : "Stoffel sera le pilote de réserve de McLaren pour le Grand Prix de Chine, où il n’y aura pas de course GP2, et pour beaucoup d’autres Grands Prix en 2014".

Des qualités techniques

Eric Boullier précise que l’apport de Vandoorne à l’équipe McLaren n’est pas négligeable, car il s’intéresse à la technique et fournit de bonnes idées : "Il apporte une contribution importante dans toutes nos réunions techniques et nos debriefs, pour optimiser les réglages pour Jenson et Kevin. Les ingénieurs de McLaren aiment vraiment travailler avec lui."

Le Français révèle enfin que - au contraire d’autres pilotes, même expérimentés - Vandoorne apprécie le travail sur simulateur et se débrouille bien dans cet exercice. "Il l’a conduit beaucoup de fois. Ca a été une de ses premières tâches. Il le fait bien, et il est très impliqué dans le travail sur simulateur."

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