Equipes : Bilans et perspectives (1ère partie)

Les top teams

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30 décembre 2013 - 18:20
Equipes : Bilans et perspectives (...)

L’heure du bilan a sonné pour les équipes et de ces bilans, chacun tirera des perspectives. Bien évidemment, à l’aube d’un changement de réglementation, les équipes de pointes sont celles qui ont le plus à perdre. Et c’est en premier lieu le cas pour Red Bull.

Sous l’ère précédente de la Formule 1, celle qui a duré de 2009 à 2013, Red Bull et Sebastian Vettel ont remporté huit des dix titres mis en jeu. La saison 2013 aura été incroyable pour eux, puisque l’Allemand et sa merveilleuse RB9 n’ont pas été battus une seule fois lors des neuf dernières manches de la saison.

Aussi incroyable que logique tant le casting et les méthodes de Red Bull semblent payer, cette domination sans partage a tout d’exceptionnel et rappelle les plus belles histoires de la Formule 1, telles McLaren dans les années 80, Williams dans les années 90 et Ferrari dans les années 2000.

C’est d’ailleurs Ferrari qui a encore semblé la première à pouvoir contester la longue domination de Red Bull, puisqu’elle a démarré la saison avec une monoplace relativement dominatrice. Malheureusement, entre l’inconstance de Felipe Massa et ses vieux démons de performances maintenues sur une saison, la Scuderia n’a pas tenu ce rythme sur la fin de saison et s’est même faite dépasser par Mercedes.

La firme à l’étoile a d’ailleurs réalisé une superbe saison, à des lustres de Red Bull en termes de performances mais de quoi être fière. Avec trois victoires et huit pole positions, elle est de loin la meilleure équipe des "autres" et mérite sa place de vice-championne. Compte tenu de ses moyens, de son organigramme et bien évidemment de son duo de pilotes, Mercedes pourrait largement tenir le haut de l’affiche en 2014, tant la structure et ses cerveaux ont montré savoir rebondir après un changement de règlement.

Ce n’est pas le cas de Lotus qui, après une saison 2013 solide, est pour l’instant dans un grand flou artistique en vue de l’année prochaine. Tout avait bien commencé cette année avec la victoire de Kimi Raikkonen. Mais alors que ses deux pilotes collectionnaient les podiums, quatorze au total, les difficultés grandissaient en coulisses pour l’équipe qui n’arrivait plus à payer à la fois ses fournisseurs et ses pilotes. C’est donc en pleine tourmente que le Finlandais avouait n’avoir pas touché un centime cette saison, peu après l’annonce de son transfert chez Ferrari.

Lotus devra donc revoir ses exigences à la baisse et remplacera Raikkonen par l’instable Maldonado, dont Eric Boullier espère tirer le meilleur, tout en sachant que ses soutiens extra-sportifs seront essentiels à Lotus. L’objectif sera pour l’équipe de se maintenir au niveau qui était le sien cette saison, tout en n’ayant pas les conditions réunies pour de tels résultats. Elle devra alors s’appuyer sur Romain Grosjean, son nouveau leader, qui aimerait quant à lui donner du fil à retordre à ceux qui étaient ses rivaux cette année.

Les pilotes Ferrari, font partie de ceux-là, et la Scuderia sera quant à elle en recherche simple de la consécration qui lui file entre les doigts depuis 2007. Pourtant armée pour se battre avec Red Bull année après année, la Scuderia échoue sans arrêt, avec plus ou moins d’espoirs, et les dirigeants commencent logiquement à s’impatienter, Luca di Montezemolo en premier. Avec un duo composé de Fernando Alonso et de Kimi Raikkonen, Stefano Domenicali n’aura pas d’excuses si Ferrari ne se bat pas pour les deux titres.

Cependant, alors que nous venons de vivre quatre saisons écrasées par Red Bull, c’est bien évidemment vers la firme autrichienne que seront portés les regards à l’entame de la saison prochaine. Avec un duo de pilotes en partie renouvelé, Daniel Ricciardo ayant remplacé Mark Webber, et malgré la perte à venir de Peter Prodromou, le numéro deux d’Adrian Newey, Red Bull avait une telle avance en cette fin d’année qu’elle pourrait bien en tirer un avantage au moment de tourner la page vers le futur de la Formule 1.

Une chose est sûre, Vettel fera encore office d’épouvantail face à ses rivaux, mais les cartes redistribuées en termes de performances et de fiabilité pourraient nous promettre des surprises, d’autant que McLaren voudra également se racheter de la saison passée...

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