En F4, en F3 ou en F1, Stroll ne va pas changer d’approche
Prendre les courses les unes après les autres…
Grâce à son milliardaire de père, Lance Stroll peut se livrer à de multiples essais d’avant-saison, une chance que n’ont pas d’habitude d’autres rookies. Le pilote canadien a déjà essayé la Williams de 2014 sur de multiples circuits, tout en passant beaucoup de temps dans le simulateur de l’écurie. Il sera ainsi l’un des rookies les mieux préparés de l’histoire de la F1.
Le champion de F3 sait pourtant que rien n’est acquis avant d’avoir passé avec succès le grand test du premier Grand Prix. « Cela va être physique, je dois me préparer autant que possible pour cette première course » a-t-il admis au cours de la cérémonie annuelle de remise de prix de la FIA.
« Mais c’est une longue saison. Il ne s’agit pas seulement d’arriver à Melbourne et de tout faire parfaitement. Il y aura d’autres courses à suivre et tout au long de l’année, je pense, en tant que rookie, que j’aurai une équipe formidable derrière moi, qui pourra m’apprendre beaucoup de choses, et qui a déjà une très bonne expérience quand il s’agit de travailler avec des jeunes pilotes. Et j’aurai un repère formidable avec mon coéquipier, Valtteri, qui m’aidera à progresser, puisqu’il a prouvé qu’il était un talent formidable en F1. Donc simplement comme en F3, je prendrai les courses les unes après les autres. »
Avec des monoplaces 2017 bien plus exigeantes physiquement, l’entraînement de Lance Stroll devra également faire une large place à la musculation et à l’endurance. « Bien sûr, tout au long de l’hiver, je vais me préparer autant que possible. C’est une si longue saison, et il y a tant de progrès à faire tout au long de l’année… Je vais simplement prendre les courses les unes après les courses, et entre ces courses, m’épuiser à la gym, et passer beaucoup de temps dans le simulateur bien sûr. »
Il y a trois ans seulement, Lance Stroll commençait son parcours en monoplace en F4. Mais qu’il soit engagé en F4, en F3 européenne ou en F1, le Canadien ne va pas commencer à changer d’état d’esprit. « Que ce soit pour courir en F1 ou pour passer de la F4 à la F3, il y a toujours des objectifs et vous espérez toujours bien figurer. Mais je pense que ce qui a marché pour moi dans ma carrière jusqu’à présent, c’est simplement prendre les choses comme elles viennent, ne pas essayer de me fixer des objectifs impossibles parce que l’an prochain, c’est une nouvelle année, et personne ne sait ce que seront le niveau des voitures et bien d’autres choses encore. Je vais juste prendre les courses les unes après les autres. Je me concentrerai sur chaque tâche qui arrive et essaierai de les remplir. »