Ecclestone ravi du circuit Buddh
"Du bon boulot"
Le circuit Buddh est prêt dans les temps et c’est tout ce qui compte, selon Vicky Chandhok, président de la Fédération Indienne du sport automobile et père de Karun Chandhok. Les abords du circuits ne sont peut-être pas finalisés, l’herbe n’a pas poussé partout et certains bâtiments annexes ne sont pas terminés, mais il n’y a rien qui devrait perturber les équipes ce week-end en Inde.
"C’est notre première année et on va s’exposer à des problèmes de jeunesse, mais malgré cela ce circuit est fantastique, absolument étonnant. Charlie Whiting m’a fait faire un tour de piste ce matin et après Bernie Ecclestone est venu à notre rencontre, m’a donné une petite gifle et m’a dit : Comment avez-vous pu faire une telle merde ? Je l’ai regardé pantois et je lui ai demandé pourquoi il disait cela. Il a alors rigolé et m’a donné l’accolade en me disant "Bon boulot !" déclare Chandhok à Press Association.
Ecclestone est ravi du circuit mais une autre pression s’installe maintenant : installer la Formule 1 dans le cœur des Indiens. "C’est une entreprise privée, sans aide du gouvernement. Nous n’avons besoin de leur part qu’une acceptation de ce sport. On a une opportunité de mettre en valeur l’Inde à la face du monde, ne la gâchons pas. Les propriétaires du circuit, Jaypee, sont nouveaux dans cela. Ils ont donc suivi des experts. Cela leur a ouvert les yeux et ils veulent maintenant que ça continue, investir encore plus. Il y a très peu de promoteurs comme cela dans le monde. Ils donnent les bons signes, distribuent les bons messages, c’est encourageant pour le futur de la Formule 1 en Inde," conclut Chandhok.