Domenicali : la F1 est faite de victoires et de défaites
Chez Ferrari, on est bien placé pour le savoir...
La Scuderia Ferrari a perdu le titre des pilotes dimanche passé à Abu Dhabi après avoir manqué le titre des constructeurs la semaine précédente au Brésil. La défaite fait partie de ce sport et chez Ferrari on en est bien conscient. Toutefois, le monde ne s’est pas arrêté de tourner il y a trois jours...
"Ce qui est arrivé dimanche est un épisode négatif, mais il ne peut pas nous faire oublier toutes les bonnes choses qui nous sont arrivées cette saison," commente Stefano Domenicali, le patron de la Scuderia Ferrari. "C’était comme disputer une finale de la Coupe du monde de football et la terminer par des tirs au but. Si vos cinq joueurs mettent la balle au fond des filets, vous êtes un héros, mais si vous en manquez un seul, vous êtes un âne. Dans ce sport il est question de victoires et de défaites et ceux qui y participent le savent."
"Nous ne devons pas oublier non plus que nous avons dû nous battre contre une voiture qui était meilleure que la nôtre. Il n’y a aucun doute à ce sujet. Dimanche, nous avons fait un cadeau à Red Bull, mais ce n’est pas à Abu Dhabi que nous avons perdu le championnat ou du moins pas seulement là-bas. Il y a d’autres courses où nous avons perdu des points importants, sans compter les Grands Prix de Valencia et Silverstone où nous avons manqué de chance. Il est facile d’accuser celui qui rate son penalty le dernier jour du championnat sans penser à celui qui avait raté un but tout fait lors du premier match du championnat. Les points distribués sont les mêmes, que ce soit en début ou à la fin du championnat."
"Il est très difficile de rester au sommet durant de nombreuses années en F1. Pour le vérifier, il vous suffit de le demander à l’équipe qui avait dominé la saison dernière (Brawn/Mercedes) et qui n’a rien gagné cette année ou à de grands constructeurs qui étaient arrivés en F1 et qui ont dû la quitter pour manque de résultats," ajoute Domenicali.
"Je voudrais encore remercier Fernando Alonso pour tout ce qu’il a fait lors de sa première saison avec nous. Nous savions qu’il avait du talent, mais nous avons aussi apprécié ses qualités d’homme et de leader. Je comprends ce qu’il ressent depuis dimanche et je suis vraiment désolé de l’erreur que l’équipe a commise," conclut-il.