Domenicali : je ne suis pas le problème de Ferrari

La Scuderia Ferrari se dirige doucement mais sûrement vers sa quatrième défaite consécutive face à Red Bull et certains se demandent s’il ne faudrait pas remplacer Stefano Domenicali à la tête de l’équipe italienne pour que celle-ci retrouve le chemin vers la victoire suprême.

Ces analyses sont bien sûr arrivées aux oreilles de Stefano Domenicali. “Vous n’allez pas remplacer Domenicali et retrouver le chemin de la victoire demain,” déclare le directeur italien dans la presse espagnole. “Mon patron pourrait bien sûr le faire et s’il le faisait, je resterais éternellement reconnaissant à Ferrari, mais en Italie, il y a un dicton qui dit que lorsqu’on quitte une route que l’on connaît, l’autre pourrait être pire."

“Le problème chez Ferrari n’est pas Domenicali. Je suis le premier à arriver à l’usine et le dernier à partir le soir. Si nous avions remporté le titre en 2012, j’aurais été quelqu’un de phénoménal. On aurait dit de moi que j’avais bien fait mon travail,” poursuit Domenicali.

Le problème principal de la Scuderia est d’ordre technique et dans ce domaine, Stefano Domenicali n’est pas le mieux placé. “Tout d’abord, nous avions une voiture compétitive au début de la saison. Elle l’était en qualification et en course. Notre problème est que nous n’avons pas été en mesure de faire progresser la voiture régulièrement, car certaines nouvelles pièces qui devaient améliorer la voiture ont malheureusement aggravé la situation.”

L’autre problème pour Ferrari, ce fut l’apparition de nouveaux pneus Pirelli cet été. “Lorsque les pneus ont changé, nous avons perdu notre atout principal qui était notre très bon rythme de course,” affirme Domenicali.

Stefano Domenicali n’attache donc que peu d’importance aux rumeurs, y compris celles qui touchent aux pilotes. “J’ai lu très souvent par le passé que Ferrari devait se séparer de Felipe (Massa) et aujourd’hui je lis que nous aurions dû le garder. C’est quoi ça ? Un peu de rationalité s’il vous plaît ! J’ai toujours été le premier à défendre Felipe et e le ferai toujours, car c’est quelqu’un de particulier, quelqu’un qui se dédie complètement à l’équipe. Mais il faut parfois faire une évaluation professionnelle,” ajoute le directeur italien.