Di Resta : Une ambiance électrique
Monaco reste une course à part...
Résident monégasque comme beaucoup de ses confrères pilotes, Paul di Resta va disputer son deuxième Grand Prix de Monaco ce week-end. L’an dernier, le pilote Force India avait terminé 12e de l’épreuve à un tour du vainqueur, Sebastian Vettel.
Paul, dites-nous ce que Monaco signifie pour vous...
Le Grand Prix de Monaco est sans doute le point culminant de l’année et c’est la course que chaque pilote veut gagner. C’est toujours un week-end très chargé. Les tribunes sont pleines, les yachts sont dans le port et tout le monde est à la recherche de la meilleure vue. Lorsque le temps est beau, il aide vraiment à donner cette ambiance électrique.
Avec Silverstone, c’est une autre course à domicile pour vous. Est-ce spécial de ce point de vue ?
C’est là où je vis maintenant et c’est intéressant de voir comme il y a plus de monde à Monaco lorsque la course débarque en ville. C’est vraiment agréable de rentrer à la maison chaque soir, dormir dans son lit et profiter de son propre espace. Aussi, j’aurai beaucoup de famille et d’amis avec moi qui viendront pour assister à la course.
Parlons du circuit et des secteurs qui se détachent pour vous...
C’est un circuit où tout est question de confiance et d’engagement. Vous construisez votre vitesse tout au long du week-end pour extraire le maximum du temps au tour. Il y a quelques virages comme sur la place du Casino où vous arrivez à 185 km/h et vous freinez pour un virage en aveugle. Ensuite, il y a le virage le plus lent de l’année, l’épingle à cheveux, que vous prenez en première vitesse en braquant au maximum. Sur la fin du tour, à La Piscine, vous sentez vraiment la force d’appui et vous avez en plus besoin d’une voiture capable d’avaler les bosses et les bordures. C’est un vrai défi pour les pilotes et les ingénieurs de réussir à avoir la voiture parfaite.