Des F1 plus difficiles à piloter à partir de 2016

La Formule 1 version 2014 est-elle devenue trop facile ? De l’avis général, oui. Avec des pneus plus durs et moins d’appuis aérodynamiques, les pilotes affirment être moins fatigués derrière le volant. Ce n’est pas encore la balade de santé mais cela permet à des jeunes, comme Max Verstappen, de pouvoir envisager un passage en F1 sans trop d’inquiétudes.

Les patrons des équipes de F1 ont donc décidé de rendre à nouveau les F1 plus dures à piloter, ce qui améliorera avant tout la perception que le public peut en avoir.

Ainsi, lors de la dernière réunion du Groupe Stratégie de la F1, le débat a été lancé en vue de faire évoluer les règles techniques pour 2016. Sans chambouler les monoplaces actuelles, l’adhérence des pneus, la performance aérodynamique et la largeur des voitures pourraient être revues.

"Physiquement, ces F1 ne sont pas encore au niveau d’une promenade mais elles sont plus faciles à piloter qu’il y a quelques années, c’est vrai. Si on rend les voitures plus rapides, on les rend plus dures à piloter mais il ne faut pas casser le bon compromis que nous avons réussi à trouver : aujourd’hui on peut suivre une voiture et tenter un dépassement sans être déventé comme il y a 10 ans," explique Ricciardo.

De son côté Alain Prost estime "ne pas savoir ce qui va vraiment arriver à Verstappen mais il n’aura pas de difficultés à piloter une F1 sur la longueur. Ces F1 n’ont rien à voir avec celles que nous pilotions."

"Parfois, lorsque l’on partait un mois en essais à Estoril, dès le premier jour nous étions lessivés derrière le volant. C’était vraiment difficile physiquement. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais je ne dis pas qu’il faut absolument revenir à cela. Les performances et le grip de ces F1 ne sont pas très bons. C’est un peu trop lent, il nous faut une vraie F1."