Dennis n’a pas à s’excuser pour le retard dans le choix des pilotes
Le patron de McLaren estime qu’il était dans son droit !
Alors qu’Alonso et Button ont enfin été confirmés comme étant les deux pilotes titulaires de chez McLaren Honda l’an prochain, Ron Dennis estime qu’il n’a pas à s’excuser envers qui que ce soit pour avoir pris cette décision si tardivement.
"Si vous analysez vraiment les obstacles qu’on a traversé, je n’ai pas à m’excuser pour le niveau de considération que j’ai donné à cette décision," déclare-t-il.
"Nous avions une petite possibilité de dépasser Ferrari au championnat constructeurs et je n’ai pas eu envie de déstabiliser l’équipe lors des deux dernières courses. En plus, nous avons eu un test aérodynamique très important qui a eu lieu le samedi d’Abu Dhabi et je ne voulais pas influencer ce test de manière négative en ayant un pilote motivé et un autre démotivé."
"Ensuite, le mardi suivant le Grand Prix d’Abu Dhabi il y a eu une réunion de la Commission et il y avait deux ou trois choses qui ont influencé le processus décisionnel."
Dennis évoque aussi la règle des trois voitures par équipe pour justifier un retard supplémentaire.
"Comme vous le savez, il y a certaines équipes, y compris McLaren, qui ont l’obligation d’aligner trois voitures si la grille du championnat du monde tombe en dessous de 16 voitures. J’ai donc anticipé cette règle au cas où ça se produirait."
Ron Dennis a pris le temps de choisir ses pilotes en consultant d’autres membres importants de l’équipe.
"Vous savez j’aurais pu prendre cette décision moi même sans consulter personne et décrété que nous aurons ce pilote et celui-ci, mais ça aurait été stupide. Nous fonctionnons avec toute une série de valeurs, l’une d’entre elles est la collaboration."
L’Anglais a ajouté qu’il comprenait l’impatience des fans après cette longue attente.
"Je sais que les médias, les fans et autres sponsors ont mis la pression à l’équipe pour avoir une décision. Mais cette décision c’est moi qui la prends et c’est moi qui ait la responsabilité des résultats de l’équipe en 2015."
"Je me sens donc totalement en droit de prendre mon temps pour ce genre de décision, parce que même si cette attente a été difficile à vivre pour les deux pilotes, la douleur qu’ils ont eu n’est rien en comparaison de la douleur que j’aurais eu si la décision n’avait pas été bonne."