De nouvelles spéculations sur l’accident d’Alonso qui irritent
On demande la fin de la partie en Espagne
La saga de l’accident de Fernando Alonso à Barcelone n’est pas terminée, du moins pas pour certains médias, en Allemagne, qui ont mené l’enquête.
Alonso a affirmé en Malaisie que sa direction s’était bloquée, une thèse qui n’a jamais été avancée par son équipe et qui a donc surpris les personnes de McLaren, jeudi, avant le Grand Prix.
Cette thèse est d’autant plus surprenante d’après Auto Motor und Sport et le Bild, que les données démontrent que tout allait bien au niveau de la rotation du volant et de la colonne de direction. Alonso n’a même jamais cherché à tourner à gauche pour éviter l’impact avec le mur à droite selon ces journaux.
L’Espagnol chercherait-il toujours à cacher un souci de santé à ce moment précis ? C’est ce que continuent à clamer plusieurs journalistes en Allemagne mais aussi en Angleterre et en Espagne.
Le président de la Fédération Automobile espagnole, Carlos Gracia, a dû intervenir. Il a échangé avec la FIA concernant l’accident du pilote McLaren.
"A la fin, le seul qui sache vraiment ce qui s’est passé, c’est Fernando. Il était en parfaite condition physique et mentale et pour que cet accident se produise, c’est qu’il y a dû y avoir un problème avec sa voiture, comme il l’a dit."
Un ancien commissaire de la FIA, Joaquin Verdegay, s’est aussi exprimé et a demandé aux médias de passer à autre chose après une intense période de spéculations.
"Il est dommage que des médias professionnels et des journalistes préfèrent donner plus d’attention à une histoire qui fait partie du passé plutôt qu’à la compétition. Ils essaient de créer de nouvelles informations et de nouvelles controverses là où il n’y en a pas."