De Villota compte sur Ecclestone

Suite à son récent test en secret avec Lotus Renault GP au Paul Ricard, Maria de Villota suscite beaucoup d’intérêt. Il faut dire que la possible arrivée d’une femme en F1 n’a rien de commun, les expériences du passé se comptant sur le doigt d’une seule main.

De Villota a toutefois admis qu’elle comptait beaucoup sur le soutien de Bernie Ecclestone pour l’aider à percer dans le milieu. Son manager est en contact avec le grand argentier de la Formule 1.

"Mon manager a un contact direct avec lui et M. Ecclestone suit tout cela," déclare-t-elle aujourd’hui.

A l’heure où HRT cherche une recrue espagnole pour son équipe, il pourrait être tentant pour Bernie de donner un coup de pouce financier pour un accord entre les deux parties.

De Villota a également ajouté qu’elle "espère bien" être la première femme en F1 depuis Giovanna Amati, qui n’avait pas réussi à se qualifier par trois fois à un Grand Prix en 1992.

Biographie : Giovanna Amati

Giovanna Amati est à ce jour la dernière femme à avoir tenté de courir une course du championnat du monde de F1.

Née à Rome, Giovanna commença la compétition automobile dans la catégorie F3000 en 1987 avec une Lola-Ford Cosworth. Lors de sa première course, elle termine à la 16ème place, ne réussissant pas à se qualifier pour les 3 autres épreuves dans lesquelles elle est engagée. En 1988, elle se qualifie pour 4 courses et terminera 10ème à Monza et à Jerez. Elle ne court pas en 1989 et fait son retour en 1990 au volant d’une Raynard maintenant. Mais les performances n’accroissent pas du tout, elle ne se qualifie que deux fois et termine au mieux 15ème. 1991 sera une meilleure année, elle se qualifie plus qu’elle ne se rate et réussit à décrocher une 7ème place au Mans. En 1992, elle arrive en F1.

Elle est au volant d’une Brabham-Judd BT60B, ce qui est probablement la pire voiture du plateau 1992. Elle est engagée pour les 3 premières épreuves, mais ne réussira jamais à se qualifier. En Afrique du Sud, elle est dernière des qualifs, à plus de 4 secondes de la qualification. L’histoire se répète au Mexique, et au Brésil, où elle accuse plus de 6 secondes de retard, tandis que son coéquipier Eric Van De Poele se retrouve juste devant elle, non qualifié lui non plus. Elle abandonnera son volant à Damon Hill qui ne se qualifiera que 2 fois en 8 tentatives.

Giovanna Amati court toujours en endurance en Italie, et travaille aussi comme consultante à la télévision. Source : www.statsf1.com