Coulthard est devenu un père de famille tranquille

Quand le moment est arrivé pour un pilote de F1 de mettre un terme à sa carrière, n’est-ce pas trop difficile ? Pour certains, ça l’est sans aucun doute, mais ce n’est pas le cas pour David Coulthard qui trouve qu’il a une très belle vie aujourd’hui.

“Ce qui me manque vraiment, ce sont des choses que je ne peux pas voir ou toucher,” confie le pilote écossais à GPUpdate. “C’est donc des membres de ma famille qui me manquent ou des choses qui ne sont plus à ma portée. Mais si je veux participer à une course, je n’ai qu’à y aller. Bien sûr, je ne peux plus faire de la F1 à moins de payer, car j’ai 42 ans et je ne suis donc plus sur la liste des équipes de pointe. Mais si je voulais vraiment y aller, je pourrais donner quelques millions à Marussia et me retrouver sur la grille de départ. Toutefois, cela ne me manque pas. J’aime la compétition automobile, j’en fais depuis l’âge de 11 ans, mais je n’ai pas du tout roulé en 2009 et cela ne m’a posé aucun problème. La vie est belle. Je me lève le matin, je fais les choses que j’ai à faire et plus tard, le soir, je retourne dans mon lit.”

“La F1 est un environnement dans lequel il faut s’impliquer totalement. C’est quelque chose de très agréable à voir, car dans la vie de tous les jours, les gens ne s’impliquent pas tellement dans ce qu’ils font. Vous pouvez téléphoner à un plombier et il vous dira que les affaires sont difficiles, mais après vous apprenez qu’il passe le mois d’août dans le sud de la France. Si les affaires sont si difficiles, il n’a qu’à travailler ! Je crois que le petit monde de la F1 réunit les meilleurs en son sein,” poursuit David Coulthard.

Est-il envisageable que David Coulthard revienne dans le sport automobile ? “Je ne vais pas vous dire non, mais je n’y pense pas. Parfois, avec mes amis pilotes qui ont le même âge que moi, on se dit qu’on pourrait participer aux 24h de Daytona. J’ai roulé en F1, au Mans, à Macao et à Zandvoort. J’ai donc eu beaucoup de chance d’avoir eu l’occasion de rouler sur ces circuits mythiques. En revanche, je n’ai jamais roulé à Bathurst (Australie) et ce serait peut-être bien de le faire. Mais cela pourrait m’effrayer, car quand on a 42 ans et qu’on est père de famille, on ne voit pas la vie de la même façon que lorsqu’on est célibataire et qu’on a 10 ans de moins,” ajoute-t-il.