Coulthard a aimé le GP du Canada

Enfin une course avec de l’attaque

Par Camille Komaël

10 juin 2013 - 18:18
Coulthard a aimé le GP du Canada

En ce moment, beaucoup d’observateurs - et d’acteurs ! - de la F1 regrettent que celle-ci soit devenue un sport de gestion, où la question de l’usure des pneus prend une place tellement importante que les pilotes ne peuvent plus attaquer et doivent sans cesse penser à préserver leurs pneus.

Mais au Canada, on a pu assister à des dépassements, et même si Sebastian Vettel avait une avance confortable sur le deuxième, on l’a vu ne pas cesser d’attaquer. L’ex-pilote Red Bull David Coulthard s’en réjouit et a apprécié cette course.

"J’étais inquiet avant le Grand Prix du Canada, j’avais peur de voir des stratégies à un arrêt, mais finalement les pilotes ont adopté une stratégie à deux arrêts."

En effet, seuls Paul Di Resta, Kimi Räikkönen, Jenson Button et les pilotes Marussia n’ont fait qu’un arrêt, avec des fortunes diverses.

"J’ai surtout été excité par le fait que ça avait l’air difficile. On a pu voir les pilotes physiquement à la limite", a constaté l’Ecossais, qui nous rappelle ainsi que la F1 reste un sport et que l’on doit pouvoir voir les sportifs donner leur maximum.

Coulthard a évidemment aimé les bagarres en piste, mais pas seulement. Il a aimé voir de l’attaque à tous les moments de la course et a tout spécialement apprécié le fait que le potentiel des voitures ait pu être exploité à son maximum.

"On voit la différence entre les pilotes qui sortent tranquillement d’un virage et les pilotes qui doivent travailler leur sortie de virage. On a vu des pilotes attaquer, exploiter pleinement les performances de la voiture, on a vu des duels agressifs toue contre roue. Exactement comme la Formule 1 doit être."

Le consultant de Red Bull prend un pilote de la marque autrichienne en exemple : "L’avance de Sebastian Vettel devant avait beau être confortable, il est resté énergique, et il a touché le mur au virage 4 et est sorti large dans l’herbe au virage 1" : cela prouve qu’il attaquait toujours, même s’il "avait la course sous contrôle."

David Coulthard préfère ainsi voir un pilote arriver loin devant tout le monde en ayant attaqué, plutôt qu’arriver avec seulement quelques secondes d’avance en ayant (trop) géré sa course et ses pneus.

"Nous avons tellement été habitués à voir un écart de trois secondes maîtrisé jusqu’au drapeau à damiers. Le fait que Vettel avait une avance bien plus grande que cela et attaquait toujours nous dit tout : au Canada, on a eu un vrai Grand Prix."

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