Coulthard : Il ne faut pas prendre à la légère les menaces de Red Bull

L’équipe pourrait réellement quitter la F1

Par Paul Gombeaud

1er octobre 2015 - 09:20
Coulthard : Il ne faut pas prendre (...)

Red Bull n’en finit plus d’attendre un motoriste prêt à l’équiper pour la saison 2016, mais elle n’a toujours pas reçu la certitude d’avoir un bloc compétitif et menace ainsi de quitter la F1.

Selon l’ancien pilote David Coulthard, il ne faut surtout pas prendre ses menaces à la légère car le constructeur pourrait réellement se lasser d’une telle situation.

"Il ne faut pas douter du fait que Red Bull ne plaisante pas avec ses menaces de quitter ce sport s’ils ne parviennent pas à avoir un moteur compétitif l’année prochaine. Ils ont perdu toute la confiance qu’ils avaient en Renault et cela a entraîné la fin de la collaboration entre les deux parties.

Nous ne sommes pas dans le même cas que Jenson et Fernando Alonso chez McLaren-Honda. Lorsque les gens sentent qu’il y a la possibilité de rebondir et que leur partenaire en a les moyens, ils ne les blâmeront pas. Ils vont à l’inverse tenter de mettre fin aux problèmes. Les soucis commencent lorsque ce n’est pas le cas.

Il y a de nombreuses personnalités importantes en F1 avec lesquelles vous pouvez ne pas être d’accord, mais elles disent ce qu’elles pensent. Le propriétaire de Red Bull Dietrich Mateschitz et son conseiller Helmut Marko en font partie, tout comme Toto Wolff et Niki Lauda du côté de Mercedes.

Red Bull a affirmé que sa relation avec Renault était cassée. Ils ont tenté d’obtenir le moteur Mercedes mais cela leur a été refusé. Nous voyons donc un propriétaire milliardaire refuser d’avoir seulement le deuxième meilleur moteur disponible.

C’est une chose d’avoir un V8 Renault qui était seulement 5% moins performant que le meilleur bloc à ce moment-là et qui était compensé par un excellent châssis. C’en est une autre sous l’ère hybride et de n’avoir que le Ferrari. Je n’accepterais pas cela non plus à la place de Mateschitz.

Pourquoi voudrait-il continuer à investir des centaines de millions s’il ne peut pas gagner ?

Ainsi, si Renault ne rachète pas Lotus et que Red Bull n’obtient pas ce qu’elle souhaite, nous pourrions voir six voitures de moins sur les grilles en 2016."

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