Claire Williams ’prudemment optimiste’ pour 2019
Redressement en cours
Claire Williams a du pain sur la planche pour redresser l’équipe Williams, mais elle assure que le travail est en cours à l’usine pour rectifier le maximum de choses avant la prochaine saison.
Avec un budget qui risque d’être sérieusement amputé (pertes de places au classement constructeurs, départ de Martini et de la famille Stroll), la tâche ne s’annonce pourtant pas facile.
"2018 a certainement été une année très difficile jusqu’à présent mais nous testons des choses, y compris en piste, pour comprendre et rectifier ce qu’il faut pour 2019," explique-t-elle.
"Le processus d’apprentissage se poursuit avec les évolutions techniques que nous avons déjà introduites et celles qui arriveront. Nous devons voir cette fin d’année comme une période de tests, d’apprentissage et de préparation pour 2019."
"Ce que les gens ne voient pas sur la piste, c’est le dur travail à l’usine. Nous travaillons vraiment beaucoup pour être en bonne forme en 2019. Je suis prudemment optimiste à ce sujet."
Elle ne fixe pourtant pas d’objectifs quant à la qualité du redressement à espérer.
"Ce qui est claire, c’est que 2019 doit être une autre histoire pour nous. Mais amener une équipe de la dernière place au championnat du monde à la 4e ou 5e ne se fait pas en quelques jours. Cela prend plus de temps que nous le souhaitons tous."
Qu’est-ce qui lui donne confiance ?
"Le fait que nous avons clairement identifié les problèmes sur la voiture et que nous abordons tous les problèmes avec détermination."
Il se dit qu’Alex Wurz, ancien pilote de F1, pourrait prendre du galon dans l’organigramme de l’équipe. L’Autrichien chercherait des financements notamment, du côté de son pays.
"Alex a toujours eu de bonnes relations avec nous, dans différents rôles au cours des années. Il travaille toujours avec nous dans différents domaines, mais nous ne voulons pas en discuter, c’est confidentiel."
Comment trouver alors des budgets pour remplacer Martini ?
"L’annonce de leur départ a déjà été faite l’année précédente et nous sommes préparés depuis longtemps. Nous menons des négociations intensives, mais il est difficile de savoir s’il y aura un sponsor principal ou une solution multi-partenaires. Je suis convaincue que notre budget actuel pourra être maintenu."