Chez McLaren et Honda, l’heure est au positivisme
Difficile de réellement se satisfaire
Au sortir d’une première séance d’essais compliquée, McLaren se doit de garder l’esprit positif et d’aller de l’avant. Une mission pas si évidente alors que débute de manière chaotique la troisième saison du partenariat avec Honda.
"Les deux premiers jours ont été difficiles mais je salue les efforts de toutes les personnes chez McLaren Honda, qui ont travaillé très dur afin de nous permettre d’engranger des kilomètres et de nous mettre dans une situation raisonnable" a déclaré Eric Boullier.
"Le roulage accumulé et les essais accomplis nous ont amené une grande quantité de données que nos ingénieurs sont déjà en train d’éplucher et d’analyser, ce qui nous permettra de définir un programme pour la semaine suivante".
McLaren a réussi à bien travailler durant la journée sur piste humide.
"Nous avons pu apprendre beaucoup de choses sur les pneus 2017 et sur les forces et faiblesses de notre voiture. Bien que minimiser tous les risques sur piste humide était primordial, nous avons pu tester toutes les conditions de piste séchante afin de rassembler des données essentielles".
"Nous allons mettre toutes nos connaissances à profit avant de revenir en piste mardi prochain et de reprendre là où l’on s’était arrêtés, et engranger le maximum de roulage".
Un projet partagé par Honda, dont les prochains essais seront essentiels. Le manufacturier japonais joue l’avenir de sa relation avec McLaren puisque de mauvais résultats ne seront pas acceptés une troisième année consécutive du côté de Woking.
"A la suite d’une journée bien plus productive mercredi, nous avons de nouveau pu effectuer notre programme d’essai sans problème majeur" explique Yusuke Hasegawa. "Notre objectif principal était de continuer à tester la fiabilité du moteur".
"Nous avons bouclé notre programme après le temps perdu en piste et nous avons travaillé selon le plan lors des deux dernières journées d’essais. Le moteur changé le deuxième jour est maintenant entre les mains des ingénieurs à Sakura, au Japon, pour enquêter sur la source du problème rencontré".
Hasegawa félicite ses troupes comme le fait Eric Boullier pour avoir lutté contre l’adversité : "L’équipe a travaillé très dur cette semaine et bien que ça n’ait pas été simple, nous avons amassé des données essentielles pour nous aider à mieux comprendre la voiture et le moteur".
"Nous nous préparons maintenant pour la deuxième et dernière semaine d’essais durant laquelle nous essaierons de récupérer encore un maximum de données en vue de la première course à Melbourne".