Chester annonce un programme chargé pour Lotus à Bahreïn
Du retard à rattraper
Lotus a du pain sur la planche pour rattraper un retard énorme accumulé depuis les essais hivernaux. Nick Chester, le directeur technique, estime que l’équipe progresse mais reste encore handicapée par divers problèmes.
"En Malaisie, nous avons appris davantage de choses sur les cartographies et nous avons un peu amélioré le freinage de la voiture même si cela concentre encore le maximum de plaintes de nos pilotes. Le travail est en cours à Enstone parce que nos freins électriques gâchent l’entrée en virage et coûtent beaucoup de temps au tour," explique Nick Chester.
Le retard est facile à quantifier. "Nous avons fait autant de tours en 2014 pour le moment que les 3 premières journées d’essais de l’année dernière. Nous n’en sommes qu’au début de la compréhension de notre voiture, nous souffrons toujours de problèmes de jeunesse. Nous travaillons comme en essais privés lors de ces premières courses alors que nous préfèrerions rouler en pensant à marquer des points."
"C’est frustrant de perdre du temps de piste à cause de problèmes de fiabilité, notamment en Malaisie. Les voitures étaient bien reconstruites après l’Australie mais un problème de logiciel nous a empêché de rouler lors des libres 1."
Les Lotus resteront clouées moins longtemps au stand dans le futur. "Les voitures sont bien plus complexes cette année mais l’équipe s’habitue peu à peu à ces nouvelles pièces. Nous allons aussi redessiner certains systèmes pour qu’ils soient plus faciles à changer. Les procédures de démontage et remontage s’améliorent mais même à la mi-saison, cela restera une voiture plus complexe à reconstruire que celles des années précédentes. Je suis certain que c’est pareil pour toutes les équipes."
A Bahreïn, Lotus devra faire des comparaisons qui n’ont pas été possibles à Sepang.
"Nous avons perdu beaucoup de temps le vendredi et donc nous n’avons pas pu faire les comparaisons que nous faisons d’habitude. Nous devrons les faire à Bahreïn pour savoir si nos évolutions fonctionnent bien."
"Il faut rappeler que nous n’avons pas beaucoup roulé à Sakhir cet hiver, nous aurons donc davantage de travail à faire que les autres sur les réglages, tout en surveillant les températures et en travaillant avec Renault pour l’amélioration du moteur," conclut Chester.