Chester : Pourquoi Lotus a souffert à Sotchi
Différentes raisons pour expliquer cette contre-performance de Lotus
Nick Chester, le directeur technique de Lotus F1 Team, explique pourquoi son équipe a connu un week-end plus que difficile à Sotchi, il y a deux semaines. Après analyses, le Britannique évoque tout d’abord le tarmac et le type de pneus utilisé.
"Nous avons soufferts à Sotchi et nous avons identifié quelques raisons à cela. L’une d’entres-elles est le tarmac, il était tout neuf et il y avait beaucoup de remontées huileuses de bitume à sa surface, ce qui faisait glisser la voiture. De plus, les pneus apportés là-bas, les medium et les durs étaient bien trop durs pour un circuit comme Sotchi," déclare-t-il.
"Bien entendu, c’était la même chose pour tout le monde, mais les équipes possédant plus d’appuis aérodynamiques et plus de puissance moteur ont pu faire travailler leurs pneus davantage que nous. En qualifications, avec les pneus médium, ça nous a pris 5 tours pour en tirer la quintessence, ce qui n’est pas acceptable."
Sotchi possédant de grandes lignes droites, le moteur a également été un facteur important. Et le V6 Renault était clairement à la peine en Russie, plus que prévu en tout cas.
"Sotchi est un circuit qui demande finalement pas mal de puissance moteur. On le suspectait déjà durant les simulations et ça s’est vérifié en piste. Ca s’est montré compliqué pour nous car dans le secteur 1, qui ne comporte que deux virages, vous avez besoin de pas mal de puissance mais dans le secteur 3 il vous faut de l’appui. Nous avons retiré de l’appui durant la qualification pour tenter d’améliorer le 1er secteur mais sur les autres secteurs la voiture n’était plus assez performante. C’est un risque calculé qui n’a pas payé, nous en tirerons la leçon pour la saison prochaine."