Chester : Lotus a soigneusement préparé le GP de Russie

L’équipe Lotus a préparé le premier Grand Prix de Russie en coulisse, c’est-à-dire grâce à des simulations informatiques et à l’utilisation du simulateur par Romain Grosjean et Pastor Maldonado. Tout reste à découvrir en Russie, mais Lotus a déjà une petite idée sur ce qui les attend là-bas.

“Nous allons bien sûr identifier les challenges à relever dès que nous serons sur place, mais nous avons déjà quelques indications après le travail effectué par Romain (Grosjean) et Pastor (Maldonado) dans le simulateur,” déclare Nick Chester, le directeur technique de l’équipe Lotus. “Le virage 3 est long et rapide et il ne sera pas facile. Il y aura aussi un très gros freinage avant le virage 13 et celui-ci ne sera donc pas facile à négocier. C’est un tracé qui semble assez technique, ce sera donc difficile pour les pilotes.”

Quel niveau d’appuis aérodynamiques faudra-t-il à Sotchi ? “Il semblerait qu’il faudra beaucoup d’appuis, car une grande partie des virages se négocieront entre 80 et 140 km/h. Nous devrions donc adopter des réglages similaires à ceux qui étaient nécessaires pour le circuit de Singapour. Mais il y a aussi des lignes droites et les réglages de la voiture seront un mélange de ce que nous avions pour Singapour et Suzuka.”

Romain Grosjean et Pastor Maldonado ont déjà roulé tous les deux sur ce circuit, mais dans le simulateur. “Le simulateur est un outil précieux, il aide les pilotes à accélérer leur apprentissage d’un nouveau circuit. Ils ont appris l’enchaînement des différents virages, les trajectoires et ils peuvent aussi se faire une première idée des points de freinage. Grâce au simulateur, ils pourront signer de bons chronos trois ou quatre tours plus tôt que sans cet outil. Cela leur donnera une petite longueur d’avance dès la première séance d’essais libres du vendredi."

Que doit encore faire une équipe de F1 pour se préparer au mieux à une course sur un nouveau circuit ? “Il est important que l’environnement de travail soit confortable pour tout le monde. Nous travaillons par exemple avec les organisateurs et nos partenaires sur les moyens de communication qui nous relieront à notre usine à Enstone. C’est incroyable la quantité de données qui sont traitées lors d’un week-end de Grand Prix. Il faut donc que nous nous assurions de disposer d’assez d’espace pour y mettre les équipements nécessaires et le personnel. Il y a beaucoup de travail fait en coulisse pour que tout se passe bien, surtout lorsque c’est un nouveau circuit,” ajoute Nick Chester.