CVC témoigne en faveur d’Ecclestone
On ne le lâche pas comme cela
CVC ne compte pas lâcher comme cela Bernie Ecclestone, l’homme qui a été l’artisan du rachat de la F1 à la BayernLB. C’est le grand patron, Donald Mackenzie, qui était à la barre à Munich cette semaine et il a soutenu le grand argentier dans ses différents témoignages
C’est mercredi que Mackenzie était appelé comme témoin par le juge et il a défendu la thèse du chantage opéré par Gribkowsky et non un pot de vin.
"Dans aucune de nos discussions il n’a mentionné le fait qu’il souhaitait rester à la tête du sport. Il m’a dit que si je le voulais, il serait disponible. C’est nous qui lui avons proposé un contrat de services parce qu’il n’est jamais rien venu nous demander ni négocier."
Mackenzie assure aussi qu’Ecclestone n’a rien fait pour aider CVC à obtenir la F1 comme cela a été suggéré.
"Nous avions estimé la valeur de la F1 à 1 milliard de dollars. Il a ri avec force et m’a répondu que je ne devais pas gaspiller son temps si celui de ses actionnaires."
Mackenzie a alors glissé sur la table un papier avec une offre doublée : 2 milliards de dollars.
Enfin le patron de CVC a aussi conforté les déclarations des avocats d’Ecclestone sur le caractère de Gribkowsky, le dépeignant comme un homme "arrogant et très sûr de lui."