Button : tout pilote doit être au sommet de sa forme à Singapour
Au risque de finir dans les rails
Futur semi-retraité des paddocks, Jenson Button aborde peut-être le circuit le plus difficile physiquement de la saison : Singapour, une course « ardue » selon lui, « où vous devez être absolument à votre sommet de votre forme physique pour ne pas souffrir, en particulier dans la chaleur. »
« Le circuit de Marina Bay est un défi, peut-être unique dans la saison, même quand vous le comparez à d’autres circuits urbains du calendrier. C’est sinueux, extrêmement rapide, les barrières sont élevées et proches, et la surface bosselée ne pardonne pas, ce qui parfois signifie une perte de grip que vous ne pouvez éviter, sans voir voler les débris partout sur la piste, et sans parler de la possibilité d’une voiture de sécurité… Cela contribue à faire de Singapour une course si spéciale, et ses caractéristiques posent un problème ardu même pour le châssis le plus fort et pour l’unité de puissance. C’est éreintant pour le pilote et pour la voiture, mais c’est ce qui en fait le circuit le plus gratifiant. »
L’Anglais vivra comme ses homologues à l’heure européenne sur un fuseau horaire asiatique, soit dans « un univers parallèle » où chacun dînera après minuit par exemple. « Cela rend le week-end vraiment unique », conclut-il.