Button se rappelle son premier test en F1 en 1999 avec… McLaren

Jenson Button va certainement vivre son dernier Grand Prix à Abu Dhabi. Le pilote anglais pourrait certes reprendre du service en 2018 si McLaren active son option, mais cette hypothèse demeure encore très incertaine. Jenson Button est en F1 depuis seize ans. Son absence l’an prochain sera certainement très étrange pour les habitués… Le moment est donc bien choisi pour le champion du monde 2009 de faire un point sur sa carrière…

« Ouah, il est toujours trop tôt pour moi pour y réfléchir ! Quelque part, cela ne semble pas approprié, car ma carrière n’est pas finie tant qu’elle n’est pas finie ! Bien sûr, chaque carrière a ses hauts et ses bas. J’ai toujours préféré avoir des hauts très hauts et des bas très bas plutôt qu’une carrière qui stagne… et j’ai été servi ! J’ai vraiment eu des hauts et des bas. Et je me rappelle très bien des hauts, et comme tout être humain j’essaie d’oublier ce qui n’a pas marché… Je me rappelle vraiment franchir la ligne d’arrivée au Brésil et remporter le titre de champion en 2009. »

« Je me rappelle aussi la première fois que j’ai conduit une voiture de Formule 1, c’est quelque chose que vous n’oubliez pas parce que c’est très spécial. C’était en 1999 et c’était une McLaren. A Silverstone. C’était la récompense pour avoir gagné le championnat anglais de Formula Ford et donc le trophée du jeune pilote. Je n’avais pas le droit de faire beaucoup de tours, mais j’ai pensé ‘Eh, c’est amusant’ et ‘Ce truc, c’est pour moi’. Mon vrai premier test était avec Prost GP. C’était à Barcelone et quand je suis revenu sur la ligne d’arrivée j’avais un large sourire sur mon visage. Donc il y a eu de nombreux moments heureux, et je les garderai pour toujours dans mon album ! »

Quel est le secret de Jenson Button pour être resté tant d’années en F1 ?

« Il n’y a pas de secret. Je pense que je voulais rester en F1, et si j’y suis resté longtemps, c’est parce que la F1 est toujours en train de changer. Il s’agit d’être capable d’apprendre quelque chose de nouveau, et de le vouloir. C’est une grande différence avec d’autres sports qui restent toujours les mêmes. La F1 change toujours. La performance du package que vous avez change toujours, et de même pour vos concurrents. C’est ce qui a conservé intacte mon excitation à chaque année. »

Aucun pilote de F1 ne rentre dans la discipline reine sans l’aide de plusieurs personnes. Qui ont été les bienfaiteurs de Jenson Button ?

« Bien sûr, mon père a joué un rôle important dans ma carrière. Si j’ai commencé à courir, c’est en raison de mon père. Il courait en rallycross et j’adorais le regarder. J’adorais l’odeur du bitume, et le bruit. J’avais seulement cinq ou six ans. Quand j’ai eu sept ans, il m’a acheté un kart. Donc vraiment, je peux dire qu’il m’a inspiré. Quand je courais, j’adorais vraiment l’attention que vous attirez quand vous êtes sur le podium, et j’adorais gagner et voir que mon trophée était plus gros que celui des autres ! »

« Nous, ici, adorons tous ‘botter le cul de quelqu’un d’autre’ ! Gagner a évidemment aidé à propulser ma carrière, à être capable de conduire de meilleures voitures dans des catégories plus sérieuses, jusqu’à mon arrivée en F1. Alors, j’ai été managé par un groupe formé autour de David Robertson, et je l’ai toujours respecté jusqu’à son décès, même si nos chemins se sont séparés bien avant. »