Button raconte le moment le plus effrayant de sa carrière

A Monaco, en 2003

Par Alexandre C.

27 novembre 2016 - 09:50
Button raconte le moment le plus (...)

Jenson Button va très probablement vivre son dernier Grand Prix à Abu Dhabi. L’occasion est toute trouvée pour le pilote anglais de faire une rétrospective de son immense carrière en F1, couronnée par un titre de champion en 2009 avec Brawn GP.

Le vieux briscard de la F1 a eu plusieurs fois la peur au ventre dans son baquet. La course monégasque l’a en particulier fait vibrer à plusieurs reprises…

Il se remémore d’abord le Grand Prix de Monaco de cette année, couru sous une pluie battante. L’Anglais n’avait pu éviter d’endommager sa suspension et son aileron avant. A quelques centimètres près, raconte-t-il, le résultat aurait pu être « bien pire ».

« Je suppose que j’ai été chanceux », ajoute-t-il. « J’ai été effrayé ».

Mais ce n’est pas le plus mauvais souvenir de Button à Monaco…

« Le pire moment, c’était en 2003. Je suis sorti du tunnel, à environ 250 km/h, et j’ai bloqué mes pneus arrière en freinant. J’ai frappé le rail intérieur, et ensuite j’ai glissé et j’ai eu un deuxième impact d’environ 35 G. Et ça m’a assommé. Je me rappelle à mon réveil, Sid Watkins, le docteur de la F1, qui malheureusement n’est plus parmi nous, se tenait au-dessus de moi en me souriant. Il y avait des gens qui découpaient ma combinaison et qui m’injectaient des anti-douleurs. Et il disait : ‘Où as-tu mal ?’. Et je disais : ‘Ma jambe gauche me fait vraiment mal.’ Et il disait : ‘Vraiment ?’. Et je disais : ‘Non, c’est ma jambe droite.’ Et il disait : ‘Vraiment ?’. Et je disais : ‘Non, c’est mon bras… mon bras gauche’. Et ensuite, je me suis simplement mis à rire ».

Au cours de sa carrière, Jenson Button a dû courir contre de nouveaux pilotes talentueux. Et même contre un animal, un véritable oiseau !

« C’était en fait mon deuxième test avec Williams, en 2000, en Afrique du Sud, et j’étais dans une ligne droite à Kyalami, et cet oiseau a volé droit vers moi… Je suppose que je roulais droit vers lui aussi. Qu’importe, dans les voitures de F1, il y a un très petit pare-brise, d’environ 10mm de hauteur, et l’oiseau est rentré dedans, a frappé mon casque et a fini dans la conduite d’air, au-dessus de ma tête. C’était le bazar… Mais ce qui est étrange, c’est que je suis sorti de la voiture, et je me sentais vraiment désolé pour le pauvre oiseau… Ensuite, je suis revenu dans la voiture, et je ne pouvais pas conduire, puisque j’avais vraiment mal au cou après l’impact. Sacré piaf ! ».

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