Button n’a pas perdu la foi en McLaren Honda
"Je peux voir que cela va s’améliorer mais..."
Jenson Button a-t-il vraiment envie de continuer en Formule 1 alors que le projet McLaren Honda semble bien en retard par rapport à la compétitivité attendue dès la première année ?
L’Anglais l’a laissé supposer en déclarant à Monza rester maitre de son avenir, mais il a aussi insisté sur le fait qu’il croyait toujours en la réussite, à terme, de Honda, dont le moteur est toujours aussi peu performant.
"Si nous avions perdu la foi, nous ne serions pas là pour en discuter avec vous, les médias. Quand quelque chose ne nous plait pas, nous le faisons directement remonter à Yasuhisa Arai et à ses ingénieurs. C’est la même chose pour la voiture avec Eric Boullier et les responsables de l’aérodynamique," explique Button.
"Nous avons tous travaillé très dur cette année. La F1 est le sommet du sport automobile et nous sommes forcément exposés. Je pense que de bonnes réunions ont eu lieu avec une bonne compréhension de ce qui a été fait. Nous voudrions bien que les décisions prises puissent s’appliquer et porter leurs fruits dès demain mais ce n’est jamais le cas dans un sport aussi compétitif."
Button est-il donc assez confiant pour ne pas abandonner et vouloir rester au moins une année de plus ?
"La question revient à me demander si je peux voir la lumière au bout du tunnel. Oui, je peux voir que cela va s’améliorer mais, aujourd’hui, aucun de nous chez McLaren ne sait à quel rythme. Nous espérions que cela se passe rapidement. Chez Honda comme chez McLaren, tout le monde le veut."
"Je n’ai jamais testé autant de nouvelles pièces en une saison de toute ma carrière, malgré les règlements contraignants. Mais je ne sais pas, personne ne sait, quand nous tournerons la prochaine page. Il y a 6 mois, nous arrivions à peine à sortir la voiture du garage. Quel progrès, mais un pilote en veut évidemment plus."
"Au début de la saison, nous n’arrivions pas à faire deux tours rapides de suite. Mais la F1 est si complexe, le moteur surtout, que nous sommes limités dans ce qui peut être fait pendant une saison."